Ce 25 avril, le Parlement européen ratifiait la Convention de Minamata des Nations Unies concernant le mercure. Ce traité international est conçu pour protéger la santé humaine et l'environnement contre une exposition dangereuse au mercure. Nommée d’après la ville japonaise touchée par une horrible intoxication au mercure, la Convention de Minamata est une étape importante dans la réduction des émissions de mercure à l’échelle internationale.  La convention interdit l’ouverture de nouvelles mines de mercure et prévoit la fermeture progressive des mines existantes ; elle prévoit aussi la réduction au minimum et la suppression progressive de l’utilisation du mercure dans une série de produits et processus ; et elle impose des mesures de contrôle des émissions et rejets, associées à des règles de stockage et de suppression.

Le Parlement européen a adopté en mars 2017 une réglementation du mercure, qui aligne le droit de l’UE sur la convention. Dans ce cadre, les Socialistes & Démocrates avaient obtenu l’interdiction de l’usage d’amalgame dentaire pour les populations vulnérables. Aujourd’hui, ils se battent pour l’élimination progressive et générale de l’amalgame dentaire au sein de l’UE.


Miriam Dalli, eurodéputée et porteparole S&D pour l’environnement et la santé, a déclaré ceci :

« L’Organisation mondiale de la Santé a classé le mercure parmi les dix produits chimiques les plus dangereux pour la santé publique. Libéré dans l’atmosphère, l’eau ou la terre, le mercure à des conséquences graves et de longue durée sur la santé humaine et l’environnement. »

« En conséquence, les Socialistes & Démocrates estiment qu’il est impératif de disposer de mesures de protection des citoyens et de l’environnement contre les effets nocifs du mercure. Or, la Convention de Minamata est une manière de réaliser ce but. Nous nous attacherons toujours à prendre les meilleures décisions pour notre planète et pour la santé de nos citoyens. »


Massimo Paolucci, eurodéputé et négociateur du Groupe S&D pour la réglementation du mercure, a ajouté ceci :

« L’UE a joué un rôle clé dans l'élaboration de la Convention de Minamata. Si la conclusion d’un accord international sur l’élimination progressive du mercure constitue une réussite fondamentale, il reste beaucoup à faire. Dans ces conditions, notre Groupe maintiendra la pression sur la Commission, pour renforcer les mesures qui répondent au défi mondial posé par le mercure. »

« En raison de sa toxicité, le mercure a déjà été largement éliminé de certains produits comme les thermomètres. Toutefois, il reste présent dans d’autres comme les commutateurs électriques, les lampes fluorescentes, les piles et l'amalgame dentaire. Les Socialistes & Démocrates ont déjà obtenu l’interdiction, au sein de l’UE, des plombages au mercure pour les femmes enceintes et les enfants. À présent, nous demandons aux États membres l'interdiction générale de l'amalgame dentaire. »