Les Socialistes & Démocrates européens ont soutenu, ce 11 mars à Strasbourg, une résolution du Parlement européen qui appelle les gouvernements de l’UE à assumer leurs responsabilités et à poursuivre la lutte contre la pédophilie en ligne, en évitant les raccourcis inefficaces et dangereux.
 
Birgit Sippel, eurodéputée et porte-parole S&D pour les libertés publiques, la justice et les affaires intérieures, a déclaré ceci :
 
« Les États membres de l’UE doivent renforcer leur combat contre la pédophilie sur internet. Ceci implique en premier lieu qu’ils fassent enfin leurs devoirs et transposent en législation nationale effective la directive votée depuis décembre 2011. »
 
« Chaque pays doit assumer pleinement la responsabilité de la lutte contre la criminalité pédophile en ligne et ne pas l’externaliser. Les pouvoirs publics ne peuvent pas ‘se laver les mains’ et renvoyer aux fournisseurs d'accès interne la responsabilité de faire respecter la loi. Les fournisseurs d'accès internet doivent effectivement collaborer, le cas échéant, avec les autorités judiciaires, mais il ne leur appartient pas de créer des systèmes privés d’enquête sur les activités en ligne des citoyens, ni de décider quels contenus bloquer et quand. Cela relève de l’autorité exclusive des pouvoirs publics. »
 
L’eurodéputée et vice-présidente S&D Tanja Fajon a indiqué ce qui suit :
 
« Les enfants constituent le groupe le plus vulnérable et le plus sensible de nos sociétés. Or, les nouvelles technologies et internet les mettent constamment en danger. Dans ce contexte, la pédophilie et l’exploitation d’enfants en ligne nécessitent une approche spéciale et mondiale, car seule la communauté internationale dans son ensemble peut combattre efficacement ce type de menace. Et le meilleur intérêt des enfants doit toujours constituer la préoccupation première de cette lutte. »
 
« La Commission et les États membres doivent mettre en œuvre une approche européenne globale et coordonnée, afin d’assurer la cohérence entre les décisions politiques et les actions résultantes. L’ensemble des parties prenantes concernées doivent s’engager et collaborer pleinement, en partageant meilleures pratiques et informations, en identifiant les risques et les menaces potentielles qui visent les enfants, et en accentuant la sensibilisation en la matière. Les enfants sont notre avenir, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les protéger. »

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