Les eurodéputés S&D saluent l’adoption par l’Assemblée générale de l'ONU du pacte mondial sur les réfugiés, ce 17 décembre. Légalement non-contraignant, ce texte avance une série de principes et recommandations qui visent à améliorer la coopération et la gestion des réfugiés dans le monde entier. Le pacte était adopté à une majorité écrasante d’états (181). Seuls les États-Unis et la Hongrie ont voté contre.

Par ailleurs, l’Assemblée générale de l'ONU se prononcera aussi, cette semaine, sur un pacte distinct concernant les migrations. Celui-ci définit les normes d’une meilleure gestion des migrations légales dans le monde. Les dirigeants nationaux de l’UE ont déjà adopté officiellement ce texte à Marrakech, la semaine passée.
 
Elena Valenciano, eurodéputée et viceprésidente du Groupe S&D, a commenté le pacte sur les réfugiés :

« Cette décision marque une étape importante et constitue un grand pas dans la bonne direction. En effet, les nations du monde se sont unies quasi unanimement pour renforcer la protection internationale des réfugiés et mieux partager les responsabilités entre États. »

« Les seuls perdants sont les pays qui ont honteusement décidé de voter contre le pacte : les USA de Trump et la Hongrie d’Orbán. »

« En effet, la mobilité humaine s’amplifie et ne connaît pas de frontières. Les migrations et les flux de réfugiés sont une problématique mondiale, qui nécessite une approche mondiale pour trouver une réponse efficace et humaine. Dans cet esprit, nous exhortons tous les États impliqués à mettre en œuvre rapidement et pleinement les engagements pris. Car des millions de réfugiés et les communautés qui les accueillent attendent et méritent un meilleur avenir. Ce pacte peut et doit le leur assurer. »
 
Tanja Fajon, eurodéputée et viceprésidente du Groupe S&D, a commenté le pacte migratoire qui sera soumis au vote le 19 décembre :

« La quasi-totalité des pays du monde s’est réunie hier pour montrer son soutien aux personnes qui nécessitent une protection internationale. Ces États ont pris conscience du fait qu’il faut donner une réponse internationale aux défis transfrontaliers. Si cela s’applique à la problématique particulière des réfugiés, cela s’applique à celle des migrations en général. En conséquence, nous exhortons l’ensemble des États membres à adopter le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, lors de Assemblée générale de l'ONU de demain. »

« Or, cet accord distinct a fait l’objet d’une immense campagne de désinformation de la part de l’extrême droite. Alors que les migrants se trouvent souvent dans des positions vulnérables qui les rendent exploitables. Dans ce contexte, le pacte se compose d’une série de propositions judicieuses sur la manière d’améliorer la gestion des déplacements légaux des gens dans le monde, sur la façon de traiter les racines des migrations, sur la répression des trafiquants d’êtres humains et des passeurs. Légalement non-contraignant, le texte n’affecte pas la souveraineté nationale et ne lie pas la question des migrations au droit d’asile – contrairement aux allégations répétées de l’extrême droite. »

« En conséquence, il est honteux que six pays de l’UE aient suivi l’exemple de Donald Trump et refusé de signer le pacte à Marrakech, la semaine passée. Pour notre part, nous exhortons la communauté mondiale à s’unir contre l’extrême droite et à donner une réponse multilatérale à une problématique mondiale, en adoptant demain le pacte migratoire. »