Ce 14 février, la plénière du PE adoptait un rapport sur le bien-être animal durant le transport à l’intérieur et l’extérieur de l’UE. Dans ce cadre, les sociaux-démocrates au Parlement européen ont rappelé la nécessité d’améliorer les conditions de ce transport. Par ailleurs, les membres S&D de la commission Agriculture avaient déjà pointé la nécessité d’améliorer l’application du règlement en vigueur, non seulement à l’intérieur de l’UE, mais aussi pour les transports longs courriers vers des pays tiers.

 

Maria Noichl, eurodéputée S&D et rapporteuse fictive pour ce dossier, a déclaré ceci :

« Chaque année, près d’un milliard d’animaux empruntent les routes européennes, dont au moins six millions sur des trajets de plus de huit heures. Or, les exigences légales minimums sont rarement respectées de manière satisfaisante.  Le bien-être animal doit rester à l’ordre du jour politique, tant dans le cadre d’une nouvelle politique agricole durable que de la révision du règlement relatif au transport des animaux. »

« En effet, le transport d’animaux vivants a été en expansion permanente durant les dernières décennies. Cela est dû à la spécialisation agricole de plus en plus poussée, à la concentration des différentes étapes de production, et à l’exécution de processus comme l’abattage dans les lieux de moindre coût. »

« Le transport d’animaux vivants est souvent meilleur marché que celui de la viande – mais cela ne doit pas être l’objectif.  Il faut supprimer cette souffrance animale – idéalement, en limitant à huit heures la durée de transport d’animaux adultes. De plus, la réduction du nombre de camions de transport animal sur les routes bénéficiera aussi à l’environnement. »

« La règlementation actuelle est déjà efficace mais elle est souvent négligée ou mal appliquée par les différents États membres de l’UE. Il est temps que les États membres changent enfin leur fusil d’épaule. Le bien-être animal n’est pas optionnel ! »

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