Équipements informatiques défectueux, vêtements non conformes, jouets non sûrs, appareils sans autorisation de commercialisation : tout ceci est à présent disponible par simple clic en raison de l’explosion du commerce en ligne. Dans ce contexte, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen soutenaient, ce 25 novembre, une résolution qui demande à la Commission européenne des propositions concrètes pour renforcer la sécurité des produits au sein de l’UE.

Christel Schaldemose, eurodéputée et porteparole S&D pour le marché intérieur et la protection des consommateurs, a déclaré ceci :

« Je souhaite qu’avant de pénétrer dans nos maisons, les produits achetés en ligne soient conformes aux plus hautes normes de sécurité. C’est pour cela que nous luttons ! »

« En effet, le marché unique n’a pas été uniquement développé dans le but d’accroître les opportunités commerciales pour les commerçants. Il vise aussi à proposer aux consommateurs de toute l’UE des produits répondant aux normes de sécurité les plus élevées, tarifés raisonnablement et de la meilleure qualité. Or, la règlementation actuelle concernant la sécurité des produits n'est pas adaptée à l'ère numérique. Les nouveaux marchés et modèles économiques ne doivent pas remettre en question le principe de la sécurité des produits. Il faut, au contraire, évaluer et adapter les règles existantes. Il faut que le mode d’acquisition d’un produit, en ligne ou hors ligne, n’affecte en rien la protection des consommateurs. Voilà le signal que nous envoyons aujourd’hui à la Commission. »

« Par ailleurs, le vote d’aujourd’hui soulignait une fois de plus la différence nette entre la gauche et la droite par rapport au principe de précaution. Et bien que nous n’ayons pas réussi à renforcer ce principe dans le texte, la bataille n’est pas terminée. Nous allons maintenir la pression pour préserver et renforcer ce principe lors de la prochaine révision de la directive sur la sécurité générale des produits. »

Maria-Manuel Leitão-Marques, eurodéputée et négociatrice S&D pour la sécurité des produits, a ajouté ce qui suit :

« Ce rapport a pour but l’adaptation à l’ère numérique des règles sur la sécurité des produits. Cela peut se comparer à une actualisation logicielle indispensable, destinée à supprimer les lacunes de la législation en vigueur, et d’adapter celle-ci intelligemment à une protection des consommateurs contemporaine. »

« Le Groupe S&D a toujours eu pour engagement fondamental de faire primer les intérêts des consommateurs. Parmi les principaux messages que nous voulons envoyer à la Commission, figure la mise en avant du principe de précaution. Les autorités compétentes doivent en tenir compte lorsqu’elles prennent des mesures de protection de la sécurité des consommateurs, et en particulier lorsqu’il s’agit de produits innovants à haut risque. »

« Il est vrai que les consommateurs aiment les nouveaux produits, mais pas au dépens de leur sécurité.  De plus, nous avons encouragé l’utilisation des chaînes de blocs pour améliorer la traçabilité des produits tout au long de la chaîne logistique. Nous avons également insisté sur le renforcement des compétences des autorités de surveillance du marché. À titre d’exemple, nous sommes partisans de l’utilisation de technologies comme l’IA pour analyser des données dans le but de réduire les risques et d’améliorer la conformité à la législation en matière de sécurité des produits. »

« Lorsque le PE débattra de la révision de la directive sur la sécurité générale des produits, nous continuerons à nous battre pour ces priorités, et en particulier pour le renforcement du principe de précaution. Car cela permettra aux autorités de retirer du marché les produits susceptibles de menacer la santé des consommateurs. »

“It is true that consumers love new products, but not at the expense of their safety. In addition, we also encouraged the use of blockchain to improve products’ traceability throughout the supply chain and the empowerment of market surveillance authorities. We support, for example, the use of new technologies such as AI so that data analytics can be used to mitigate risk and improve the compliance with product safety legislation. We will continue to fight for these priorities and especially the strengthening of the precautionary principle when the revision of the General Product Safety Directive comes to the Parliament, since this will allow authorities to withdraw from the market those products that might endanger consumers’ safety. ”

Eurodéputés impliqués
Cheffe de délégation
Coordinatrice
Danemark
Cheffe de délégation
Membre
Portugal
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