À l’occasion d’un événement spécial, organisé ce 25 septembre  à Varsovie dans le cadre de « Relancer l'Europe », le chef de file du Groupe S&D Gianni Pittella a demandé à la population polonaise de rejeter la propagande de l’extrême droite qui vise les réfugiés venant en Europe chercher la paix et la sécurité.
 
Gianni Pittella s’est exprimé en ces termes :

« Les gouvernements européens viennent d’adopter un paquet de mesures pour s’attaquer à la crise des réfugiés. C'est un excellent pas en avant. »
« En effet, nous avons le devoir d’accueillir les réfugiés qui fuient les guerres et les dictatures. Parallèlement, nous devons créer des corridors légaux pour les migrants économiques. Car l’Europe a toujours été une communauté multiculturelle et multireligieuse. L’Union européenne est riche de sa diversité. La droite tente de tirer un avantage politique de cette crise mais elle raconte de nombreux mensonges. »
« Ne croyez pas cette propagande et ne fermez pas la porte aux réfugiés : cela pourrait détruire notre Europe. Oui, nous voulons changer l’Europe, mais sur base de ses valeurs fondamentales de paix, de solidarité et d’amour. »
 
Au cours de la soirée, des ténors du Groupe S&D, dont la viceprésidente Marju Lauristin et le chef de la délégation socialiste polonaise Bogusław Liberadzki, ont abordé, avec des économistes et représentants de la société civile, les nombreux défis auxquels l’Europe est confrontée aujourd’hui. Il s’agissait, entre autres, des avantages et inconvénients de l’entrée dans la zone euro, de croissance, du plan d'investissement de la Commission européenne, et de la création de conditions de vie décentes pour tous.
Parmi les principaux intervenants figuraient l’ancien premier ministre d’Estonie Andrés Tarand et le dirigeant du centre d'études et de recherche progressiste FEEP Ernst Stetter.

Eurodéputés impliqués