En prévision du Conseil européen dédié à l’élaboration d’un nouveau cadre d’action en matière de climat et d’énergie, qui démarre ce jeudi 23 octobre, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen ont appelé à la mise en place d’objectifs contraignants ambitieux, afin d’obtenir une économie européenne durable et compétitive capable de créer des emplois de qualité.
 
Gianni Pittella, président du Groupe S&D, a déclaré ceci :
 
« Nous voulons que le nouveau cadre d’action en matière de climat et d’énergie constitue une première étape vers l’économie verte. À cet effet, nous devons à présent rendre cohérents cette approche et le plan d’investissement annoncé par la nouvelle Commission. C’est dans cet esprit que nous avons veillé, dans nos négociations avec Juncker, à ce que le vice-président Timmermans assume aussi la responsabilité transversale du développement durable, qui constitue une priorité absolue pour l’UE. Nous devons orienter le plan d’investissement vers la durabilité. C’est la seule manière de créer des emplois de grande qualité et de garantir le développement à long terme de l'Europe. »
 
Kathleen Van Brempt, vice-présidente S&D responsable pour le changement climatique et l’énergie, a ajouté ce qui suit :
 
« Il est essentiel que les chefs de gouvernement assument leurs responsabilités, lorsque le moment des décisions sera venu, jeudi et vendredi. Et ils devront prendre des décisions. Car si l’Europe n’assume pas ses responsabilités, nous aurons des problèmes majeurs aux sommets climatiques de l’ONU, quand nous demanderons à d’autres pays de soutenir nos ambitions. »
 
« Or, le PE a défini en février une série de lignes directrices importantes. Le Groupe S&D les aurait poussées encore plus loin, mais elles représentent le compromis réalisé – et le Conseil doit s’y tenir : réduction minimum de 40 % des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 et par rapport aux niveaux de 1990 ; part minimum de 30 % d’énergies renouvelables et amélioration de 40 % de l’efficacité énergétique. »
 
« Ces objectifs nous permettront de demander aux pays tiers d’assumer leur part de responsabilité dans la lutte contre le changement climatique. »
 
« Nous devons déclarer sans ambiguïté qu’il n’y a pas de contradiction entre ces objectifs et le bien-être des citoyens en Europe. Au contraire, les études montrent que chaque famille peut économiser annuellement 300 euros si nous réalisons l’objectif d'amélioration de 40 % de l’efficacité énergétique. »

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Belgique