Le Groupe S&D acceptera un nouveau président de la Commission uniquement si sa candidature est présentée par un des groupes politiques européens lors des élections européennes de l’année prochaine, et s’il dispose d’une majorité au sein du Parlement européen. Une majorité écrasante du PE a réaffirmé, ce 7 février, son soutien à cette procédure connue sous le nom de « processus des Spitzenkandidaten ».

Par ailleurs, le Parlement européen a également adopté des propositions relatives à sa composition pour les élections de 2019. Dans ce contexte, le Groupe S&D était profondément déçu par l’alliance du Groupe PPE avec les forces d’extrême droite du PE pour bloquer la création de listes transnationales.

Le Groupe S&D prévoit un événement électoral à Bruges, ce 22 février, dans le cadre de sa campagne #EuropeTogether.

 

Udo Bullmann, eurodéputé et président faisant fonction du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« Le processus des Spitzenkandidaten contribue à la démocratisation de l’UE. Cela signifie que tous les cinq ans, les électeurs européens peuvent choisir directement la direction politique qu’empruntera l’UE et les priorités associées. Le Groupe S&D était la première famille politique à soutenir ce processus, auquel nous restons résolument fidèles. Or, le Parlement européen doit donner son aval au prochain président de la Commission. Dans cette optique, nous affirmons clairement que nous soutiendrons uniquement un candidat élu via le processus des Spitzenkandidaten, et qui dispose d’une majorité au PE. »

 

Pedro Silva Pereira, eurodéputé S&D et coauteur du rapport, a ajouté ce qui suit :

« Ce vote constitue un pas important vers l’approfondissement de la démocratie européenne. En effet, la nouvelle distribution de sièges fait passer le nombre total d’eurodéputés de 751 à 705, sans perte pour aucun État membre. De plus, les pays actuellement sous-représentés obtiendront 27 des 37 sièges disponibles après la sortie du Royaume-Uni de l’UE. De la sorte, le Parlement européen reflètera plus fidèlement les citoyens qu’il représente. »

 

Mercedes Bresso, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour les affaires constitutionnelles, a pointé les éléments suivants :

« Le Groupe S&D est résolument favorable au principe des listes transnationales, où une partie des eurodéputés serait choisie à partir de listes pan-européennes et non nationales. Dans cette optique, nous sommes déçus que le PPE et les groupes de droite aient rejeté cette proposition. Car elle aurait conféré à ces élections une dimension européenne claire, qui aurait contribué à la création d’un espace public européen susceptible de stimuler la citoyenneté européenne. Toutefois et malgré le vote d’aujourd’hui, nous continuerons à nous battre en faveur de listes transnationales, afin de mettre en place une vraie démocratie européenne. »

Note aux rédacteurs :

Ce 22 février, le Groupe S&D organise au Collège de l’Europe, à Bruges, un événement consacré à la participation démocratique aux élections européennes de 2019.

Cliquer ici pour le programme complet et le mode d'inscription

 

Cet événement fait partie de la campagne #EuropeTogether, qui vise à rapprocher les politiques européennes des citoyens. Cette campagne réunit des politiciens, scientifiques, responsables de la société civile et citoyens pour débattre et lancer de nouvelles propositions au sujet de l’avenir de l’Europe. Vous pouvez suivre les débats sur Twitter à l’aide de #EuropeTogether, ou sur la plateforme spéciale EuropeTogether.

 

Eurodéputés impliqués
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Membre
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