À l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, les eurodéputés S&D ont appelé l’UE à prendre plus de mesures de protection en faveur des personnes LGBTI en Europe et dans le monde.

 

Tanja Fajon, eurodéputée et viceprésidente du Groupe S&D responsable des questions LGBTI, a déclaré ceci :

« Ce 17 mai 2018, le drapeau arc-en-ciel flottera pour la première fois aux côtés des drapeaux des États membres de l’UE devant le Parlement européen. Si ce n’est qu’un geste symbolique, il est important car il montre que nous sommes aux côtés des personnes LGBTI en Europe et dans le monde, personnes qui souffrent toujours de discriminations en raison de leur identité de genre et orientation sexuelle. Dans cet esprit, notre Groupe restera aux avant-postes de la lutte pour les droits des personnes LGBTI dans le monde. »

« En effet, dans le monde entier des personnes font toujours l’objet de discriminations violentes en raison de qui elles aiment. Dans ce contexte, l’Europe doit faire preuve de courage. Elle doit devenir le leader mondial de la protection des droits des personnes LGBTI. L’UE doit donc à la fois offrir l’asile aux personnes discriminées en fonction de leur identité de genre et de leur orientation sexuelle, et elle doit faire en sorte que la situation des personnes LGBTI constitue un critère pour ses relations avec les pays tiers. »

 

Daniele Viotti, eurodéputé S&D et coprésident de l’intergroupe du PE pour les affaires LGBTI, a ajouté ce qui suit :

« Ces dernières années, nous avons accompli des progrès importants dans la promotion de l’égalité face au mariage et de la lutte contre les discriminations. Toutefois, cela doit s’appliquer à l’ensemble de l’Europe. À cet effet, tous les États membres de l’UE doivent d’urgence reconnaître le partenariat civil et les mariages entre personnes du même sexe. De la sorte, le statut et les droits des citoyens seront protégés lorsqu’ils se rendent dans un autre pays de l’UE. Il s’agit en effet d’un obstacle indubitable à la liberté de circulation des personnes, et l’UE a le devoir de le lever. »

« De même, si des progrès ont été accomplis dans certains domaines, de nombreuses personnes transgenre sont toujours traitées en citoyens de seconde zone dans des pays de l’UE. En effet, certains pays exigent toujours une intervention médicale ou une stérilisation pour accorder une reconnaissance légale de genre. Il s’agit d'une nette violation des droits fondamentaux de ces citoyens, et l’UE doit de toute urgence redresser la situation. »

Contexte

Exposé de position S&D sur les droits des personnes LGBTI