À la suite de la publication, ce 8 octobre, du rapport du GIEC sur le changement climatique, et en prévision de la réunion du Conseil Environnement, ce 9 octobre, les eurodéputés S&D demandaient des mesures additionnelles urgentes pour remplir les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris. En effet, le rapport publié par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l’ONU avertit qu’il ne reste que 12 ans pour maintenir le réchauffement sous la barre des 1,5°C et éviter une catastrophe environnementale. Signé en 2015, l’Accord de Paris instaure en effet le but ambitieux de maintenir le réchauffement climatique mondial entre 1,5°C et 2°C.

 

Kathleen Van Brempt, viceprésidente du Groupe S&D, Jo Leinen, eurodéputé S&D et négociateur du PE de la résolution sur le sommet climatique de 2018, et Miriam Dalli, eurodéputée et porteparole S&D pour l’environnement, ont déclaré ceci :

« Le rapport spécial du GIEC est une piqûre de rappel pour les gouvernements du monde entier. En effet, le texte incite ceux-ci à intensifier les efforts pour remplir les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris. En plus de mettre en lumière les conséquences négatives du réchauffement mondial, le rapport montre clairement l’insuffisance des promesses actuelles pour maintenir le réchauffement en-dessous des 2°C. »

« Dans ces conditions, les ministres de l'Environnement ne peuvent plus fuir leurs responsabilités. Le temps de l'autosatisfaction est révolu. Il faut prendre maintenant des mesures urgentes et sans précédent, avant de nous retrouver au bord du précipice environnemental. »

« En conséquence, nous demandons aux ministres de l’Environnement de l’UE de faire preuve d’audace et d’ambition. L’UE doit augmenter de manière significative ses objectifs climatiques à l’horizon 2030 et tenir ses promesses. Or, la définition d’un but plus ambitieux pour 2030 est à portée de main. Le Parlement européen a déjà donné l’exemple en adoptant une série de rapports qui visent la réduction des gaz à effet de serre émis par les bâtiments, les installations de production d’énergie et le transport. À présent, il est temps que le Conseil Environnement prenne des mesures décisives en la matière. »

 

 

Eurodéputés impliqués
Cheffe de délégation
Membre
Belgique