Ce 5 juillet, le Parlement européen adoptait une résolution qui appelle la Commission européenne à élaborer un plan de lutte contre l’aggravation en Europe des épidémies de VIH/SIDA, de tuberculose et d’hépatite. Cela fait un an que le Groupe S&D presse le PE à intervenir sur ces menaces sanitaires significatives et gravement sous-estimées. Or, le plan d'action de l’UE en matière de VIH/SIDA expirait fin 2016. En conséquence, l’Union doit mettre en place d’urgence une nouvelle stratégie globale concernant le VIH/SIDA, la tuberculose et l’hépatite virale. Ce plan doit comprendre la prévention et permettre aux patients d’accéder à des traitements améliorés.

 

Claudiu-Ciprian Tănăsescu, eurodéputé et rapporteur S&D pour les épidémies de VIH/SIDA, de tuberculose et d’hépatite virale en Europe, a déclaré ceci :

« Le VIH/SIDA, la tuberculose et l’hépatite virale sont les trois menaces transfrontalières majeures à la santé publique dans l’espace européen. En effet, en 2015 près de 30 000 nouvelles infections de VIH étaient signalées. Tous les jours, environ 400 personnes meurent d’hépatite virale et de causes afférentes. Et si la tuberculose refait surface comme une des pires menaces à la santé mondiale, elle reste largement sous-estimée. Dans ce contexte, et étant donné l’expiration fin 2016 du plan d'action de l’UE concernant le VIH/SIDA, nous appelons la Commission à proposer une nouvelle stratégie globale européenne de lutte contre ces graves épidémies. »

 

Miriam Dalli, eurodéputée et porteparole S&D pour l’environnement, la santé publique et la sécurité des aliments, a ajouté ceci :

« Le VIH, l’hépatite et la tuberculose affectent souvent des populations vulnérables et qui se recoupent. Or, les personnes infectées par le VIH, la tuberculose ou l’hépatite continuent à être discriminées et stigmatisées. Cela n’est pas seulement une tragédie pour les personnes concernées, car la stigmatisation contribue à la diffusion de ces épidémies. En effet, le pourcentage de jeunes infectés atteint un niveau choquant. Dans ces conditions, nous avons le devoir de briser les tabous concernant les maladies infectieuses, d'intensifier la prévention et de faire en sorte que les patients puissent accéder à des traitements innovants et abordables. »