Chaque année, des milliers de jeunes Européens s’engagent dans des activités de volontariat. Les Socialistes & Démocrates souhaitent étendre considérablement cette expérience de solidarité transfrontalière. Dans cet esprit, ils votaient ce 4 février, en commission Culture et éducation, en faveur du budget et des nouvelles priorités du programme du Corps européen de solidarité pour la période 2021-2027.

Le Groupe S&D avait demandé le renforcement du budget et de la publicité du programme. Il s’agissait de permettre à au moins 350 000 jeunes Européens de bénéficier d’opportunités d’apprentissage formel et non formel par le biais du volontariat, de stages ou d'emplois rémunérés, dans des domaines sans but lucratif et liés à la solidarité, comme par exemple l’aide humanitaire.

 

Silvia Costa, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour la culture et l’enseignement, négociatrice de ce dossier, a déclaré ceci :

« Le Corps européen de solidarité est bien plus qu’un service de volontariat. Sa valeur ajoutée transfrontalière en fait une école précieuse de développement d’une identité commune et d’une citoyenneté européenne. En effet, d’innombrables jeunes Européens veulent s’engager sur le terrain ! À tous – et en particulier à ceux qui manquent d'opportunités – nous devons faciliter la participation à des projets de solidarité et de citoyenneté active, destinés à répondre à des besoins communautaires dans tous les domaines, qu’il s’agisse du social, de la culture ou de l’environnement. »

« De plus, ces expériences permettent aux participants d’acquérir tant des compétences non techniques que professionnelles. »

« La nouvelle phase approuvée aujourd’hui élargit le champ d'application du Corps européen de solidarité en y intégrant le programme Volontaires de l’aide de l’UE, qui permet à de jeunes volontaires de participer à des projets humanitaires à l'intérieur et l'extérieur de l'Union. »

« Or, pour que cette expérience soit fructueuse pour tous, il faut aussi reconnaitre et soutenir financièrement les associations et centres de service sans but lucratif. Il s’agit de permettre à ces organisations de mettre en place les conditions requises pour une expérience de volontariat de qualité : organisation, mentorat, formation et partenariats internationaux. »