L’éducation est cruciale pour accroître l’égalité des chances des citoyens européens. Or, les dernières enquêtes PISA* indiquent qu’un élève européen sur cinq éprouve des problèmes avec des compétences fondamentales comme la lecture, les mathématiques et les sciences.

Si l’éducation moderne peut être un facteur de croissance économique et de création d'emploi, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen soulignent aussi qu’au-delà des avantages économiques, le rôle des systèmes d’éducation consiste à former des personnalités équilibrées, capables d’autoréalisation dans leurs vies professionnelle, sociale, culturelle et citoyenne, dans un environnement divers et mondialisé.

Pour que l’éducation puisse remplir cette fonction personnelle et sociale, les S&D soutiennent résolument les recommandations formulées, ce 25 avril par l’eurodéputée S&D Krystyna Łybacka au sujet de la modernisation de l’éducation, dans le cadre d’un rapport adopté en commission parlementaire Culture et éducation.

 

L’eurodéputée S&D Krystyna Łybacka a déclaré ce qui suit :

« Les écoles modernes doivent être des centres de pensée critique et créative. Or, cela nécessite un changement de paradigme au niveau de l'enseignement. Il faut remplacer l’apprentissage par cœur par la pensée, la compréhension et la discussion. »

« Dans ce contexte, le rôle des enseignants est crucial. Il faut donc améliorer leur statut, leurs conditions de travail, leurs perspectives de carrière et leur salaire. Il faut investir dans la formation permanente des enseignants et accroître leur participation aux échanges internationaux. »

« Bref, l’école doit être un lieu d’apprentissage de la vie en commun et du respect des différences, dans un monde globalisé en mutation permanente. »

 

Silvia Costa, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour la culture et l’enseignement, a ajouté ce qui suit :

« Si les gouvernements de l’UE se soucient vraiment des jeunes, ils doivent financer l’avenir de ceux-ci. En conséquence, nous exhortons les États membres à investir au moins 2 % de leur PIB dans l’enseignement supérieur. »

« De même, nous leur demandons de se conformer aux critères de l’UE, qui obligent à investir, à l’horizon 2020, 3 % du PIB de l’UE dans la recherche et le développement. En effet, nous devons changer l’actuelle mentalité technocratique de l’UE. Au lieu de ne considérer que le déficit fiscal et les données macroéconomiques, la Commission doit mettre la pression sur les États membres lorsque ceux-ci ne tiennent pas leurs engagements par rapport à l’avenir. Nos jeunes méritent cet effort. »

« Par ailleurs, nous insistons sur le rôle de l’enseignement comme facteur clé d’inclusion sociale et de réalisation de l’égalité des chances, particulièrement pour les groupes vulnérables et désavantagés. L’accès à l’éducation doit devenir non-discriminant, il faut faire en sorte que tout le monde bénéficie des mêmes chances d’accéder à tous les niveaux d’enseignement et de formation, et de terminer ceux-ci. »

 

* Programme international pour le suivi des acquis des élèves