Les Socialistes & Démocrates sont aux avant-postes de la lutte contre les pesticides nuisibles, comme ceux à base de glyphosate. Dans cet esprit, ils ont poussé pour l’instauration d’un système européen indépendant et sévère, chargé d’interdire la présence de toute substance dangereuse dans la chaîne alimentaire.

En conséquence, les S&D de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire soutenaient, ce 27 novembre, un rapport relatif à l’ensemble de la chaîne agro-alimentaire et conçu pour assurer l’indépendance du processus d’homologation, la disponibilité publique des études soumises par l'industrie à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) dans le cadre d’une évaluation des risques.

 

Miriam Dalli, eurodéputée et porteparole S&D pour l’environnement et la santé, a déclaré ceci :

« Notre Groupe prend très au sérieux les préoccupations des citoyens au sujet des substances nocives. En effet, nous avons soutenu l’initiative citoyenne européenne concernant le glyphosate, et nous voulons un meilleur système d’évaluation des pesticides que l’actuel. »

« À cet effet, il faut rendre plus transparent le processus d’évaluation, et il faut des garanties additionnelles de fiabilité, d’objectivité et d’indépendance des études utilisées par l'EFSA. »

« En conséquence, toutes les études et informations soumises à l’EFSA dans le cadre d'une évaluation de risques doivent être rendues publiques et facilement accessibles sur le site de l'EFSA. »

 

Pavel Poc, eurodéputé et porteparole S&D pour ce dossier, a ajouté ce qui suit :

« Par ailleurs, nous voulons plus d’engagement de la part des parties prenantes. En effet, celles-ci ne doivent pas seulement avoir accès aux informations, elles doivent aussi être consultées. De plus, il faut permettre à des scientifiques indépendants d’analyser les données présentées par l’industrie, afin de mettre fin aux pratiques frauduleuses comme la dissimulation d’études défavorables. »

« Le résultat obtenu aujourd’hui est un progrès vers le renforcement de la sécurité des aliments, et donc de la protection des citoyens européens. »