Ce 16 janvier, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen saluaient la stratégie proposée par la Commission en matière de réduction des déchets plastiques. Dans la prolongation des efforts déployés en faveur de la transition vers une économie circulaire, où tous les produits sont conçus pour être recyclés, réemployés ou remanufacturés, les S&D se battront pour une proposition encore plus ambitieuse lors du débat sur cette stratégie au Parlement européen.

 

Kathleen Van Brempt, eurodéputée et viceprésidente S&D chargée de la durabilité, a déclaré ceci :

« L’Union européenne sera la première puissance du monde à adopter une stratégie pour mettre fin aux déchets plastiques, tant sur terre qu’en mer. En conséquence, nous sommes très heureux de constater que la Commission est prête à prendre la tête de ce périple sans retour. Il s’agit d’un défi mondial, dans lequel nous devrons tous prendre notre part si nous ne voulons pas finir avec plus de plastique que de poissons dans les océans. »

« Toutefois, l’ambition ne suffit pas. Celle-ci doit s’exprimer en politiques et mesures, qui stimulent la demande en plastiques secondaires, afin de faire en sorte que les plastiques recyclables le soient réellement. En conséquence, nous voulons que la Commission étudie la création de normes concernant un contenu minimum obligatoire de plastique recyclé dans les nouveaux produits commercialisés sur le marché européen. »

« En effet, sans mesures du côté demande, les producteurs seront tentés de continuer à opter pour l’option moins chère des ‘matières vierges’ produites à partir de pétrole bon marché. »

 

Miriam Dalli, eurodéputée et porteparole S&D pour la santé et l’environnement, a ajouté ce qui suit :

« Lorsqu’on sait que près de 100 000 tonnes de microplastiques flottent dans les océans de la planète, il devient abondamment clair qu’il ne faut plus perdre de temps précieux avant de passer à l’action. »

« En effet, nous vivons à une époque de mutations majeures – et nous nous avérons incapables de réduire notre dépendance aux plastiques. Or, cette dépendance implique la production de plus de 300 millions de tonnes de plastique à l’échelle mondiale, et l'aboutissement de millions de tonnes de déchets dans l'environnement en général et les océans en particulier. »

« Dans ces conditions, il est crucial de s’attaquer de manière stratégique aux déchets plastiques. Si nous sommes bien conscients que les matières plastiques constituent un des moteurs de nos économies, il faut, pour commencer, étudier les manières d’éviter la production de quantités si gigantesques de déchets ; de plus, il faut réduire l’utilisation des plastiques et assurer leur liquidation responsable. »

 

Simona Bonafè, eurodéputée S&D et rapporteuse du Parlement européen au sujet du train de mesures relatif aux déchets, a précisé les points suivants :

« Nous acceptons pleinement l’objectif de la Commission, qui consiste à rendre toutes les matières plastiques réutilisables et recyclables à l’horizon 2030. Cela est conforme avec le résultat de l’accord sur le train de mesures relatif aux déchets, et plus particulièrement avec la demande du PE de renforcer l’exigence essentielle concernant l’emballage. »

« À présent, la Commission doit s’engager sérieusement à étendre l’écoconception aux spécifications concernant l’utilisation efficace des ressources. Par ailleurs, nous attendons la proposition de la Commission au sujet des plastiques à usage unique. »

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