Ce 1er mars, le Parlement européen soutiendra une résolution critique envers les actions du gouvernement polonais, qui menacent l’État de droit dans ce pays. Cette résolution réaffirme le soutien du PE à la décision de la Commission de lancer dès décembre les procédures prévues à l’article 7 contre le gouvernement polonais. En effet, la Commission et le Conseil doivent être prêts à prendre de vraies mesures, au cas où Varsovie continuerait à refuser de respecter les principes démocratiques fondamentaux.

 

Josef Weidenholzer, eurodéputé et viceprésident du Groupe S&D, responsable des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, a déclaré ceci :

« Le Parlement européen est clair : le gouvernement polonais n’a plus de temps à perdre. S’il ne met pas en œuvre les recommandations avancées par la Commission, il devra subir des conséquences réelles. En effet, ceux qui rejoignent l’UE acceptent de respecter une série de normes démocratiques. L’indépendance du judiciaire en est une partie essentielle. Car l’UE ne peut pas fonctionner effectivement si ce respect n’est pas garanti dans chaque État membre. »

« Ceci n’est pas une agression contre la population polonaise – au contraire, nous nous battons pour assurer le respect de ses droits dans le cadre de la citoyenneté de l’UE. Comme par rapport à la Hongrie, l’UE doit montrer qu’elle peut prendre des mesures significatives lorsque les principes démocratiques fondamentaux sont menacés. Dans cet esprit, le Conseil européen doit considérer cette affaire comme une urgence. Il doit enfin agir et défendre nos valeurs européennes communes. »

« Dans cette optique, nous sommes heureux que le gouvernement polonais engage enfin le dialogue avec la Commission, sur ces sujets. Toutefois, la discussion n’est pas une fin en soi. La menace de sanctions doit rester sur la table jusqu’à ce que le gouvernement polonais amende les lois contraires aux principes. »