Plus de la moitié de la demande énergétique européenne est due au chauffage et refroidissement de bâtiments. Résultat : non seulement la consommation énergétique est plus élevée que nécessaire, mais le fardeau financier est aussi excessif pour de trop nombreux ménages. Dans ces conditions, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen ont demandé, ce 13 septembre, des réformes ambitieuses pour le secteur énergétique. Celui-ci doit être plus efficace, plus écologiquement responsable et plus orienté vers le social.
 
Le PE s’est prononcé sur un rapport intitulé « Vers une nouvelle organisation du marché de l'énergie ». Kathleen Van Brempt, eurodéputée et viceprésidente S&D, a commenté ce vote comme suit :
 
« La Commission présentera bientôt de nouvelles propositions concernant l’efficacité énergétique et la performance énergétique des bâtiments, qui devraient être ambitieuses. En effet, lors de la conférence climatique de l’ONU de l’année passée, à Paris, nous étions tous d’accord sur l’urgence des mesures de réduction des émissions de CO2, afin d’éviter une hausse dangereuse de la température mondiale. Le moment est venu de tenir ces promesses : l’UE doit se poser un objectif contraignant de réduction de 40 % de sa consommation énergétique à l'horizon 2030. »
 
Dan Nica, eurodéputé et porteparole S&D pour l’industrie et l’énergie, a ajouté ceci :
 
« Toute mesure relative à l’efficacité énergétique et la performance énergétique des bâtiments aura un effet majeur sur la réalisation de nos objectifs relatifs à l'Union de l’Énergie, ainsi que sur notre industrie. En effet, nous devons mieux prendre soin de l’industrie européenne et des emplois qui en dépendent. Nous devons commencer maintenant à construire un avenir meilleur, en réorganisant le marché de l’énergie de manière à intégrer les énergies renouvelables au réseau. »
 
« Toutefois, nous ne devons pas perdre de vue les ménages et les familles. En effet, ceux-ci paient déjà leur énergie très cher, et de nombreuses familles ne bénéficient d’aucune aide pour améliorer l’isolation de leur habitation ou pour actualiser leurs installations de chauffage ou de refroidissement. »

Adam Gierek, eurodéputé S&D et auteur du rapport parlementaire sur la stratégie en matière de chauffage et refroidissement, a insisté sur les points suivants :
 
« Près de 40 % de notre consommation énergétique finale s’effectue dans les bâtiments et constitue 36 % des émissions de CO2 totales. De ce chiffre, la majeure partie sert au chauffage et refroidissement. Par conséquent, l’amélioration de ces installations constituerait une contribution importante aux économies d'énergie en Europe. »
 
« Or, jusqu’à présent nous n’avons considéré que les bâtiments publics. À présent, il est temps de faire bénéficier les entreprises et les ménages des programmes d’amélioration de leurs conditions de vie et de réduction de leur facture énergétique. »
 
« Dans cet esprit, toute mesure doit être accompagnée d’accès aux financements nécessaires pour entreprendre les réformes requises, tant pour les entreprises que les ménages. »

Compléments d’information :

Exposé de position du Groupe S&D sur l’Union de l’Énergie : http://www.socialistsanddemocrats.eu/position-papers/towards-energy-union
Page internet du Groupe S&D sur la précarité énergétique : http://www.socialistsanddemocrats.eu/endenergypoverty

Eurodéputés impliqués
Chef de délégation
Coordinateur
Roumanie
Cheffe de délégation
Membre
Belgique
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