Le Groupe S&D a conclu avec succès les négociations d’un accord politique concernant la révision de la directive relative à la carte bleue européenne. Il s’agissait d’ouvrir plus de voies d’accès légales aux migrants qualifiés. Le Conseil a paralysé ces négociations pendant de longues années. Des progrès ont commencé à voir le jour en septembre passé, sous la présidence allemande. Les négociations ont pris leur envol dès février de cette année, sous la présidence socialiste portugaise.

Dirigées par l’eurodéputé S&D Javier Moreno Sánchez, les négociations ont permis de définir des règles plus équitables et plus également applicables dans toute l’UE, relatives aux ressortissants de pays tiers qui viennent ici chercher du travail. Avec ces règles révisées, les détenteurs de la carte bleue européenne bénéficieront d’un renforcement de leur protection sociale, d’une amélioration des droits à la mobilité au travail et d’une égalité de traitement pour les membres de leurs familles.

Après la conclusion de l’accord de ce 17 mai, les eurodéputés S&D batailleront, lors de la plénière du 19, en faveur de l’ouverture d’un plus grand nombre de voies d’accès à l’UE pour les travailleurs des métiers à bas et moyens salaires. L’eurodéputée S&D Sylvie Guillaume est la rapporteuse du PE pour le rapport intitulé « De nouvelles voies pour une migration économique légale ».

Javier Moreno Sánchez, eurodéputé S&D et négociateur du Parlement européen pour la directive relative à la carte bleue européenne, a déclaré ceci :

« La révision de la directive relative à la carte bleue européenne ne vise pas uniquement à rendre l’Europe plus attractive pour les migrants qualifiés, mais aussi à rendre plus équitables les opportunités de migration légale. De plus, le Groupe S&D estime qu’il est important de favoriser ce scénario gagnant-gagnant que représente l'immigration légale pour l'Europe. »

« Avec les règles révisées, nous avons négocié un régime plus attractif et plus viable, tant pour les ressortissants qualifiés des pays tiers que pour les employeurs. De plus, nous avons simplifié les procédures, pour permettre aux administrations nationales d’exploiter le plein potentiel de l’immigration légale. Nous nous sommes aussi battus pour une meilleure harmonisation des règles. La carte bleue européenne aura une validité minimum de deux années dans tous les États membres. Et les détenteurs de cette carte bénéficieront du même traitement que les détenteurs d’un permis de travail national. »

« Par ailleurs, nous avons élargi le champ d'application de la directive. Seront également éligibles pour l’obtention d’une carte bleue européenne les ressortissants de pays tiers bénéficiaires d’une protection nationale et présentant les qualifications requises ; les travailleurs saisonniers et les travailleurs des TIC qui ont acquis leur qualification par expérience professionnelle et non par l’enseignement. »

« Aux yeux du Groupe S&D, il était aussi capital d’améliorer la protection sociale dans le cadre de cette révision des règles. Il fallait, en particulier, rendre plus équitable l’accès à la protection contre le chômage, et assurer aux familles des détenteurs de la carte bleue européenne les mêmes droits qu’aux familles des autres travailleurs. »

« La révision de la directive relative à la carte bleue européenne est une étape importante vers l’augmentation du nombre de voies légales pour la migration du travail vers l’UE. À l’avenir, nous devrons encore aller plus loin. En effet, les travailleurs des métiers à bas et moyens salaires doivent pouvoir venir et contribuer à la société de la même manière que le font actuellement les détenteurs d’une carte bleue européenne. »

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