Ce 25 novembre, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen soutenaient un rapport sur le renforcement de la liberté des médias en Europe. Ils ont exprimé l’inquiétude particulière suscitée par les attaques concertées des gouvernements conservateurs de Bulgarie, de Hongrie et de Pologne, contre cette liberté des médias.

De plus, par son vote de ce jour le Groupe S&D soutenait vigoureusement les journalistes, qui assurent une information vitale et crédible durant cette pandémie de COVID-19.

 

Elena Yoncheva, eurodéputée et rapporteuse S&D pour le renforcement de la liberté des médias, a déclaré ceci :

« Les chiffres sont éloquents : au classement mondial de la liberté de la presse en 2020, la Bulgarie occupe la 111eplace, et la Hongrie la 89e. Dans ces deux pays, des politiciens corrompus appartenant à des gouvernements conservateurs affiliés au PPE ont capturé et concentré la presse entre leurs mains. Dans son premier rapport annuel sur l’État de droit, la Commission soulignait la nécessité de la transparence de la propriété des médias en Bulgarie et en Hongrie. Aujourd’hui, le Groupe S&D se fait l’écho de cet appel. En tant qu’ancienne journaliste, je sais que la liberté des médias est la pierre angulaire de la démocratie. En tant qu’eurodéputée et représentante de l'ensemble des citoyens de l’UE, j’ai le devoir de protéger cette liberté des médias, ainsi que le pluralisme, lorsqu'ils sont attaqués. »

« La pandémie de COVID-19 a aggravé une situation déjà pas brillante, au sein de l’UE. Dans de nombreux cas, les journalistes ne sont plus libres d’apporter des informations indépendantes, diverses et fiables. Chiens de garde de la démocratie et de l’État de droit, les journalistes doivent plus que jamais disposer des accès requis pour exercer ce droit de regard sur les gouvernements. »

 

Birgit Sippel, eurodéputée et porte-parole S&D pour les libertés publiques, la justice et les affaires intérieures, a ajouté ce qui suit :

« La santé d’une démocratie est tributaire du libre accès des citoyens à des informations objectives et honnêtes. Les journalistes doivent pouvoir travailler sans craindre l’intimidation, les insultes ou les violences. Les gens ont droit à des médias publics indépendants, non soumis à un stress intolérable en raison de pressions politiques ou économiques. Or, cette liberté des médias n’est pas garantie dans des pays comme la Bulgarie, la Hongrie et la Pologne. Dans cette optique, l’annonce par la Commission européenne, cette semaine, qu’elle libérait 3,9 millions d’euros pour soutenir la liberté des médias et le journalisme d’investigation dans toute l’UE, est une bonne nouvelle – mais il faut aller beaucoup plus loin. Nous avons le devoir, envers les citoyens, de garantir que pas le moindre centime d’euro de financement européen ne bénéficie à des actions gouvernementales destinées à restreindre les médias. »

Eurodéputés impliqués
Coordinatrice
Allemagne
Membre
Bulgarie
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