Ce 12 mars et moyennant le soutien du Groupe S&D, le Parlement européen prenait une décision importante concernant l’importation en Europe de biens culturels, un marché évalué à 19 milliards d’euros. Le nouveau cadre légal assure le respect des valeurs européennes dans les domaines de l’archéologie, de la préhistoire, de la littérature, des arts et des sciences. En effet, Il apporte une réponse forte au trafic illégal de biens culturels, le deuxième plus important après celui des armes et de la drogue. Non seulement le pillage du patrimoine culturel prive l’humanité de son histoire et de sa culture, mais il contribue aussi à l’évasion fiscale, au blanchiment d’argent et au financement d’attentats terroristes sur le sol européen.  

Alessia Mosca, eurodéputée et négociatrice S&D pour le Parlement européen en matière de commerce international, a déclaré ceci :

« L’approbation de ce règlement, aujourd’hui, marque une nouvelle étape de la politique commerciale commune de l’Europe. Ce vote réaffirme notre approche orientée valeurs de la mondialisation : le commerce ne doit pas se faire à tout prix. En renforçant les contrôles douaniers et les exigences de diligence appropriée, le nouveau système poussera les acheteurs et collectionneurs européens à faire des choix réfléchis. Après l’attaque du site archéologique de Palmyre, les médias ont erronément fait état de la destruction de ce site classé patrimoine mondial de l’UNESCO. En fait, l’EIIL a démantelé l’ancienne cité. Ensuite, les éléments les plus précieux ont été revendus illicitement sur le marché européen. Les acheteurs européens de ces biens culturels ont donc contribué au financement de l’organisation terroriste. Les règles adoptées aujourd’hui empêcheront la répétition de cette situation. » 

Arndt Kohn, eurodéputé et négociateur S&D pour la protection des consommateurs et du marché intérieur, a ajouté ce qui suit :

« Avec cette règlementation, les autorités douanières disposent d’un ensemble juridique cohérent pour contrôler l’importation de biens culturels. Adossé à un système électronique européen commun, ce cadre européen commun nous permettra d’éviter les lacunes, et rend impossible la recherche des conditions portuaires les plus favorables par les criminels qui tentent d’importer des biens culturels illégaux. En conséquence, ce règlement est un succès important pour la protection du patrimoine culturel à l’échelle mondiale. »

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