La crise qui a débuté en 2007, a forcé les États de l'Union européenne et les États‐Unis à utiliser leurs politiques budgétaires afin d'empêcher une récession de longue durée, voir une dépression. Les politiques menées aux États-Unis ont été plus efficaces, parce qu'elles sont intervenues plus rapidement, et ont été plus fortes et plus durables. A l'inverse, la majorité conservatrice qui dirige la Commission européenne et le Conseil, ont été constamment à la traîne des événements.

Le stimulus budgétaire de l'Europe a été trop faible et trop tardif, et en 2009, ignorant les leçons de l'Histoire, dominée par une crainte des marchés financiers et une mauvaise analyse macroéconomique ‐ l'UE est passée d'une politique de relance économique à une politique d'austérité basée sur une réduction des déficit publics et de la dette à un rythme insoutenable, ce qui a renforcé et prolongé la crise économique et sociale.