Le Parlement européen a adopté, ce 21 janvier, une résolution qui recommande la poursuite et le renforcement des réformes inscrites dans les accords d’association et les accords de libre-échange approfondi et complet (ALEAC) conclus par l’UE avec la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine.

Ces trois pays ont en effet signé en 2014 ces types d’accord. Dans l’attente de leur ratification par l’ensemble des 28 États membres de l’UE, les accords ont été mis en œuvre provisoirement dès l’automne 2014. L’application provisoire de l’ALEAC avec l’Ukraine est entrée en vigueur au 1er janvier 2016.

Knut Fleckenstein, eurodéputé, membre de la commission Affaires étrangères du Parlement européen et viceprésident S&D chargé des affaires étrangères, a déclaré ceci :

« À travers ces accords d’association, l’UE propose à ses voisins orientaux une collaboration politique exhaustive ainsi qu’une intégration économique, sans qu’ils adhèrent pour autant à l’UE. »

« Pour en bénéficier pleinement, ces voisins orientaux doivent mettre en œuvre des réformes fondamentales dans les domaines économique et commercial, accompagnées d’un rapprochement des législations. Plus ils réalisent de réformes, plus les accords signés leur assureront d’avantages. Parce que ces accords constituent des programmes de modernisation ambitieux – raison pour laquelle l’UE les accompagne d’une aide financière et technique qui contribueront à leur réalisation. »

Dans sa résolution, le Parlement européen souligne que pour bénéficier pleinement de leurs accords d’association, la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine doivent garantir la stabilité politique et entreprendre des programmes de réformes concrètes.

Knut Fleckenstein a ajouté ceci :

« La signature des accords ne signale pas la fin du travail. À présent, nous attendons de nos partenaires qu’ils mettent en œuvre avec détermination les réformes prévues. La Commission européenne, pour sa part, doit suivre cette mise en œuvre et adapter son assistance financière et technique en conséquence. En ce qui concerne l’Ukraine, nous attendons de toutes les parties impliquées dans le conflit qu’elles remplissent l’ensemble des engagements souscrits dans les accords de Minsk. Cela implique l’adoption de la réforme constitutionnelle par le parlement ukrainien. »