Les eurodéputés S&D ont salué, ce 28 mai, « l’excellent compromis » réalisé par les négociateurs du Parlement européen et du Conseil des ministres de l’UE au sujet du Fonds européen d’investissement stratégique (FEIS). Ce fonds est le nouvel outil financier du plan d’investissement de 315 milliards d’euros proposé par la Commission européenne.

Udo Bullmann, négociateur du Groupe S&D et du Parlement européen, a déclaré ceci :
 
« Le plan d’investissement européen est à présent sur les rails. Il produira la valeur ajoutée qui permettra de doper la croissance et l’emploi en Europe. »
 
« Au cours de ces dernières semaines, nous avons réussi à l’améliorer substantiellement. Le fonds bénéficiera d’une légitimité accrue et sera plus efficace. Alors que les États membres de l’UE et la Commission européenne voulaient poursuivre sur les sentiers tracés, nous avons pu donner une orientation décisive aux destinations et aux modes de l’investissement. »
 
« Ce fonds aura pour but de moderniser l'économie européenne et non d’investir dans le passé. Il favorisera les projets durables qui bénéficient aux citoyens et qui sont réalisables par les petites et moyennes entreprises. »
 
« Le Parlement européen aura également son mot à dire sur la nomination du président directeur général et de son adjoint. La personne responsable de la commission des investissements ne pourra être sélectionnée que par un vote démocratique du Parlement européen. »

Eider Gardiazabal Rubiàl, négociatrice du Groupe S&D pour le budget, a ajouté ceci :

« Après de difficiles négociations, nous nous sommes enfin mis d’accord sur l’attribution d’une garantie à la BEI, qui lui permettra de conduire des opérations plus risquées dans le cadre du FEIS. »

« Nous avons réussi à modifier la position du Conseil des ministres de l’UE en la matière. En effet, par rapport à la proposition originale, le fonds de garantie de 8 milliards d’euros, qui constitue un coussin de liquidité pour la Banque européenne d'investissement en cas de faillite des opérations du FEIS, n’aura plus qu’un effet mitigé sur Horizon 2020 (le programme de l’UE pour la recherche et l’innovation) et sur le Mécanisme pour l'interconnexion en Europe (programme de l’UE pour l’infrastructure et la stratégie numérique). »
 
« Nous utiliserons alors la marge disponible dans les budgets 2014 et 2015 de l’UE. Nous espérons pouvoir encore plus réduire les coupes dans les deux programmes, à l’occasion des négociations concernant le budget 2016 de l’UE. »

Kathleen Van Brempt, vice-présidente S&D chargée du développement durable, a conclu comme ceci :
 
« Nous autres Socialistes & Démocrates, nous pouvons nous attribuer le mérite de la partie de l’accord consacrée à la destination de l’argent. Nous avons réussi à orienter les projets vers la qualité plutôt que vers la quantité. »
 
« En effet, il ne faut pas investir pour investir, et risquer de créer des éléphants blancs. Non, les investissements ne doivent pas seulement doper notre économie, ils doivent la pousser vers plus de durabilité. Or, nous avons réussi à les orienter plus vers les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, les interconnexions et les grilles intelligentes, l’économie circulaire, l’utilisation efficace des ressources. Il s’agissait de stimuler la croissance et l'emploi dans une nouvelle économie verte pour l'Europe. »

Eurodéputés impliqués
Coordinateur
Allemagne
Coordinatrice
Espagne
Cheffe de délégation
Membre
Belgique