Ce 23 avril, les eurodéputés S&D ont appelé la Commission européenne à respecter l’autonomie des partenaires sociaux en Europe. La question du dialogue social a fait l’objet d’un débat à l’occasion d'une réunion, ce 22 avril à Riga, des ministres de l'UE responsables des politiques de l'emploi et du social.
 
Marita Ulvskog, eurodéputée S&D et viceprésidente de la commission Affaires sociales et Emploi du Parlement européen, a déclaré ceci :

« Je suis heureuse que la Commission européenne et la présidence lettonne cherchent à renforcer le dialogue social et à impliquer plus les partenaires sociaux dans le Semestre européen. »

« Toutefois, ces efforts risquent d’être réduits à néant si la Commission confirme son plan d’instaurer une évaluation d'incidence des conventions sociales avant de les transmettre au Conseil des ministres. »

« Cette mesure, qui devrait être annoncée le 19 mai dans le cadre du programme pour une réglementation affûtée et performante (REFIT), pourrait avoir un effet négatif majeur sur le dialogue social. »
 
 Jutta Steinruck, porte-parole du Groupe S&D pour l’emploi et les affaires sociales, a ajouté ceci : 
 
« Nous nous opposons à ce type de proposition. Il ne faut pas remettre en cause l’autonomie du dialogue social ni le rôle central des partenaires sociaux dans la politique sociale européenne. »

« En effet, l’Europe a besoin de normes minimums. Et elle a besoin d’un marché du travail européen, adossé à des emplois équitables. Ces buts ne sont réalisables qu'en présence de partenaires sociaux forts et d’une politique sociale européenne claire. »

« Dans cet esprit, les Socialistes & Démocrates n’accepteront pas l’érosion d’avancées sociales importantes, sous prétexte de réduction de la bureaucratie. »