Accompagné par Udo Bullmann, le chef de sa délégation allemande, le bureau du Groupe S&D a effectué une visite de deux jours à Berlin. Gianni Pittella, président du Groupe S&D, en a profité pour réitérer l’appel conjoint du SPD et du Groupe S&D en faveur d’une authentique solution européenne à la crise des réfugiés, de la solidarité entre États membres et du retour à la croissance en Europe.
Outre plusieurs rencontres avec le SPD, les eurodéputés S&D ont visité un abri pour réfugiés dans le district de Wilmersdorf. Exemple réussi d’intégration positive, ce site héberge actuellement plus de 1 000 réfugiés. Les eurodéputés S&D ont également rencontré Franziska Giffey, maire de Neukölln. Ils ont abordé avec elle la crise des réfugiés, ainsi que les mesures positives et exemplaires prises par le gouvernement et l’administration de Neukölln en faveur de l’intégration et de l’inclusion.
Gianni Pittella, président du Groupe S&D, a commenté cette visite comme suit :
« Les sociaux-démocrates de toute l’Europe ne doivent pas se renier ni renier leurs valeurs fondamentales en tentant de copier les propositions de la droite. Lors de notre rencontre avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, nous avons souligné que nous avons besoin d’une position claire et cohérente au sujet de la crise migratoire, fondée sur la solidarité, le partage des responsabilités, l’intégration et la sécurité. C’est cela que les citoyens européens attendent de nous, et c’est pour cela que nous nous battrons en leur nom. »
« Dans cet esprit, le Groupe S&D estime que la construction d’une barrière préventive à la frontière italo-autrichienne constitue une grave erreur et est en contradiction flagrante avec les valeurs et les règles de l'Union européenne. En conséquence, nous exhortons la Commission européenne à vérifier si la décision du gouvernement autrichien est conforme à Schengen et aux règles de l’UE. L’Europe doit être un espace d’intégration, de diversité culturelle, de respect et de droits de l'homme. »
« Depuis Berlin, les leçons de l’histoire sont plus évidentes que de n’importe quel autre lieu du globe : les murs ne résolvent pas les défis mondiaux. Nous appelons à la construction de ponts en Europe, pas de murs. »
« Par ailleurs, la rencontre avec le groupe parlementaire du SPD et son dirigeant, Thomas Oppermann, nous a permis de souligner la nécessité pour l’Europe d’intensifier l’investissement, de soutenir l’économie réelle et de conjurer la déflation. La croissance du PIB reste faible. Or, dans cet environnement, toute discussion des dettes souveraines serait contreproductive. Au contraire, la priorité doit aller à la mise en œuvre équilibrée du Pacte de stabilité et de croissance, qui doit être simplifié pour servir la croissance. »
« Nous avons également souligné quelques-uns de ces sujets à l’occasion de notre rencontre avec le président du SPD et vicechancelier allemand Sigmar Gabriel. »
Eurodéputés impliqués
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