Ce 3 décembre, la commission Industrie, Énergie et Recherche adoptait le rapport élaboré par l'eurodéputée S&D Patrizia Toia, qui demande le renforcement du soutien aux petites et moyennes entreprises européennes.

Le texte demande que le prochain cadre financier pluriannuel (2021-2027) accorde la priorité au programme pour la compétitivité des entreprises et des petites et moyennes entreprises (COSME), et que ce CFP double les fonds prévus pour les PME dans  la proposition de la Commission européenne en la matière, afin d’atteindre les 2,7 milliards d’euros.

 

L’eurodéputée S&D Patrizia Toia a déclaré ceci :

« Les PME sont le moteur de l’économie, de la créativité et de l’innovation en Europe. Cependant, il leur est plus difficile de bénéficier du marché intérieur de l’UE et de faire face aux grandes multinationales. »

« Ce rapport vise à restaurer la visibilité des actions des PME, ainsi que la valeur ajoutée de l’actuel programme COSME. Nouvel élément, nous demandons de soutenir les entreprises de l’économie sociale, qui constituent une plus-value pour nos sociétés. En effet, si ces entreprises sont des PME, et sont confrontées en tant que telles à des problèmes similaires, elles sont cependant susceptibles d’inventer des modèles économiques et d’entreprise nouveaux et originaux. »

« Par ailleurs, le nouveau programme accordera plus d'attention aux femmes et aux jeunes. De même, il est conçu pour améliorer la synergie avec d'autres programmes de l'UE, comme InvestEU et Erasmus pour jeunes entrepreneurs. »

« Nous espérons que le Conseil tiendra compte du texte adopté aujourd’hui par le Parlement et endossera nos propositions. »

 

Dan Nica, eurodéputé et porteparole S&D pour l’industrie, l’énergie et la recherche, a ajouté ce qui suit :

« Près de 99 % des entreprises de l’UE sont des PME qui emploient moins de 250 personnes. Et contrairement aux plus grandes entreprises, les PME ont été malmenées par la mondialisation, la crise financière et la numérisation. De plus, l’environnement économique s’est complexifié et le besoin d’innovation se fait plus pressant. »

« Dans ce contexte, l’UE doit prendre des mesures pour leur faciliter la transition technologique et organisationnelle. Il s’agit de faire en sorte que les entreprises de l’UE soient en mesure de faire face aux changements et de rester compétitives sur le marché mondial. En conséquence, il est crucial que les institutions et entreprises adoptent une philosophie collaborative, et regroupent leur savoir-faire et leurs ressources. Elles doivent contribuer à la création d’un réseau spécialisé de soutien aux entrepreneurs indépendants, et s’assurer que personne ne reste sur la touche dans la transition vers une économie mondialisée et numérisée. »

Eurodéputés impliqués
Chef de délégation
Coordinateur
Roumanie
Membre
Italie