Le Parlement européen a donné son feu vert, ce 25 octobre, à la limitation de l'exposition de millions de travailleurs de l'UE aux substances cancérogènes et mutagènes. Objectif : sauver 100 000 vies au cours des 50 prochaines années. Il s’agit de la première révision de ces règles en 10 ans. Elle limite les valeurs de 11 nouvelles substances et renforce les limitations sur deux anciennes. À travers de cette révision, les Socialistes & Démocrates ont réussi à faire voter un agenda ambitieux pour la santé des travailleurs.

 

Marita Ulvskog, eurodéputée S&D et négociatrice du Parlement européen en la matière, a déclaré ceci :

« Aujourd’hui, nous avons voté une loi européenne très importante, qui protègera la santé de millions de travailleurs. En effet, elle instaure de nouvelles restrictions et renforce les anciennes concernant les substances potentiellement cancérogènes. Sont concernées des substances comme la silice cristalline, le chrome ou encore la poussière de bois dur. »

« Il est effectivement capital de protéger la santé des personnes sur leur lieu de travail. Cela concerne des millions de travailleurs, particulièrement ceux de la construction, des industries du bois et du papier ou de l'industrie chimique. Les travailleurs impliqués dans la production d’objets comme les vêtements pour enfants, les produits métalliques, les produits de beauté ou même les avions peuvent aussi être touchés. Or, dans l’UE la moitié des morts liés à une maladie professionnelles est attribuée au cancer. »

« De plus, nous nous sommes durement battus pour obtenir la poursuite de la surveillance de la santé des travailleurs concernés après qu’ils aient été exposés. En effet, les maladies peuvent apparaître des mois et même des années après l’exposition à ces substances nocives. »

« Dans ce contexte, les nouvelles règles votées aujourd’hui, qui limitent plus sévèrement l’exposition aux substances cancérogènes, permettront de sauver plus de 100 000 vies au cours des 50 prochaines années. »

 

Jutta Steinruck, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour l’emploi et les affaires sociales, a ajouté ceci :

« En adoptant une loi de protection des travailleurs contre l'expositions aux substances cancérogènes, le Parlement européen a une fois de plus donné la preuve de sa valeur ajoutée pour chaque citoyen de l’UE. En effet, ce cadre législatif actualisé permettra d’instaurer sans délai des valeurs limites à d’autres substances. De plus, il permet d’élargir la portée de la directive aux substances reprotoxiques, contre lesquelles les travailleurs ne sont pas encore protégés adéquatement. »

« Pour le Groupe S&D, la santé des citoyens sera toujours la première priorité. »