Ce 12 février, le Parlement européen débattait de la situation en Syrie, pour la première fois depuis l’annonce du retrait des troupes étatsuniennes. Cette décision des USA est susceptible de renforcer les positions du régime d'Assad et des forces russes et iraniennes qui le soutiennent, et elle peut avoir d'importantes conséquences humanitaires.

Dans ce contexte, le Groupe S&D relance l’appel à la communauté internationale d’intensifier le soutien au processus de paix conduit par l’ONU à Genève en vue de mettre fin à la guerre en Syrie.

Victor Boştinaru, eurodéputé et viceprésident du Groupe S&D chargé des affaires étrangères, a déclaré ceci :

« Contrairement à ce que prétendent certains, la guerre en Syrie n’est pas terminée. Oui, l’intensité des combats a diminué. Oui, l’alliance militaire syro-russo-iranienne a repris des territoires détenus par les principales forces d’opposition, suite à des attaques impliquant des frappes aériennes aveugles et des armements interdits. Mais le sort de dizaines de milliers de personnes reste inconnu. »

« La guerre ne se terminera que lorsqu’il y aura une authentique transition politique, fondée sur la pleine responsabilisation et une justice transitoire crédible ; lorsqu'on pourra garantir aux 6 millions de réfugiés et aux 4 millions de Syriens déplacés de l’intérieur une maison vers laquelle retourner, et lorsqu’on pourra assurer leur protection contre les représailles. À ce moment seulement, la reconstruction pourra commencer. »

« Par ailleurs, nous ne devons pas oublier les horreurs innommables commises durant ces huit années de guerre en Syrie. Tous les responsables de crimes de guerre doivent être traduits en justice. Si le système judiciaire syrien s’avérait incapable d'assurer des poursuites indépendantes et effectives des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, il sera impératif de trouver une solution internationale. »

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