Lors d’un débat organisé à Strasbourg ce 4 juillet, les eurodéputés S&D ont appelé la Commission européenne à renouveler et renforcer la garantie pour les jeunes. Lancée en 2013, la garantie pour les jeunes visait à assurer à chaque jeune de moins de 25 ans une offre d’emploi, une formation ou un stage dans les quatre mois après sa perte d’emploi ou sa sortie de l’enseignement officiel.
 
Brando Benifei, eurodéputé et porteparole du Groupe S&D en la matière, a déclaré ceci :
 
« Le chômage des jeunes continue à mettre en péril la cohésion sociale. Deux ans et demi se sont écoulés depuis le lancement de la garantie pour les jeunes et l'initiative pour l’emploi des jeunes. En conséquence, le PE appelle aujourd’hui la Commission à en évaluer les effets, et à réitérer son engagement à en prolonger le financement au cours des prochaines années, en vue de la révision du cadre financier pluriannuel. »
 
« Toutefois, si nous voulons optimiser les effets de la garantie pour les jeunes, il faut combler certaines lacunes de sa mise en œuvre. Il faut, en particulier, attacher plus d’importance à la qualité des offres, à la simplification des procédures, à la formation et à l’investissement dans les services de l’emploi. Il faut renforcer la communication autour du programme pour en élargir la portée, et il faut plus impliquer les mouvements de jeunesse et les parties prenantes. »
 
Si le chômage des jeunes baisse lentement en Europe, la route est encore longue. En effet, les données récentes d’Eurostat indiquent qu’en mai 2016, l’UE comptait 4 197 000 jeunes chômeurs de moins de 25 ans, dont 2 885 000 dans la zone euro. Par rapport à mai 2015, le chômage des jeunes a donc baissé de 503 000 personnes au sein de l’UE28 et de 270 000 personnes dans la zone euro. En termes relatifs, en mai 2016 l’UE28 affichait un taux de chômage des jeunes de 18,6 % et la zone euro de 20,7 %, par rapport à respectivement 20,6 % et 22,4 % en mai 2015.
 
Au premier trimestre de 2016 (chiffres de mars), le chômage des jeunes était le plus élevé en Grèce (50,4 %), suivie de l’Espagne (43,9 %), de l’Italie (36,9 %) et de la Croatie (31,4 %).

Eurodéputés impliqués
Chef de délégation
Membre
Italie