Les chefs d'État et de gouvernement de l’UE ont approuvé l’accord concernant le retrait du Royaume-Uni de l'Union et la déclaration politique esquissant leurs futures relations.

Udo Bullmann, chef de file du Groupe S&D et Roberto Gualtieri, porteparole du Groupe S&D pour le Brexit, ont réagi conjointement comme suit :

« Un pas essentiel vers le départ du Royaume-Uni de l’UE a été accompli aujourd’hui. À présent, il appartient aux parlements des deux entités d’analyser les deux documents en question et de les soumettre au vote. Or, notre groupe a toujours considéré le Brexit comme une erreur historique et une décision susceptible d’être inversée si le Royaume-Uni changeait d’avis. Cependant, nous avons œuvré de manière responsable pour faire en sorte que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ait lieu de manière ordonnée, et pour réduire au minimum les conséquences négatives de cet événement. »

« L’accord de retrait adopté ce 25 novembre par le Conseil européen réalise ces objectifs. En conséquence, nous félicitons Michel Barnier et son équipe pour le travail extraordinaire accompli, et pour son étroite collaboration avec le Parlement européen. En effet, le texte de l’accord de retrait préserve les droits des citoyens de l’UE et du Royaume-Uni ; assure le respect de l’ensemble des engagements financiers ; assure le non-retour à une frontière physique en Irlande ainsi que la préservation de l’Accord du Vendredi Saint dans son ensemble. Nous avons contribué à l’obtention de ces résultats. Si nous sommes particulièrement heureux de ce que nous avons obtenu sur le plan des droits des citoyens, nous restons extrêmement vigilants concernant la mise en œuvre cohérente et équitable de cette partie de l’accord. »

« En ce qui concerne la déclaration politique, qui dessine les grandes lignes des futures relations entre l'UE et le Royaume-Uni, nous sommes heureux que ce texte tienne compte des préoccupations du Parlement européen. Nous avons toujours dit que nous voulons une relation aussi étroite que possible. En conséquence, nous considérons comme positive la référence à un éventuel accord d'association. Il est important que, quelle que soit la forme des futures relations, celles-ci ne mettent pas en péril l’intégrité du marché unique ou de l’union douanière, ni des normes sociales, environnementales et du travail de l’UE. De plus, l’autonomie de l’ordre juridique de l’UE doit être pleinement sauvegardée et les prérogatives du Parlement européen respectées, y compris en ce qui concerne la mise en œuvre de l’accord de retrait. »

« Cependant, nous avons quelques inquiétudes concernant la mobilité des personnes. Il ne faudrait pas aboutir à la restriction grave de la circulation des citoyens, alors que biens et services circuleraient librement. Nous répétons une fois de plus l’indivisibilité des quatre libertés. »

« Par ailleurs et en ce qui concerne la déclaration politique, celle-ci définit un cadre. Une fois ratifié l'accord de retrait, il restera beaucoup de travail pour dessiner une future relation, mutuellement bénéfique, entre l’UE27 et le Royaume-Uni. Dans ce contexte, il est vital de préserver l’unité des 27 et des institutions. Or, nous avons mis en place une méthode de travail efficace, qui a tenu compte, tout au long du processus, des préoccupations du PE. Ce mode de collaboration doit être maintenu dans le cadre de la négociation de la relation finale entre l’Union et le Royaume-Uni. »

Eurodéputés impliqués
Coordinateur
Allemagne