Il est temps de mettre l’Organe d’éthique au cœur des efforts déployés par l’UE pour restaurer la confiance de nos concitoyens dans la politique ; voilà le message qu’envoient les Socialistes et Démocrates en amont d’un débat clé qui se tiendra aujourd’hui au Parlement européen.
Les membres du Parlement européen débattront aujourd’hui en séance plénière des normes démocratiques pour la première fois depuis qu’a éclaté le scandale concernant les allégations de corruption au sein du Parlement européen en lien avec le géant chinois de la technologie, Huawei.
Tous les Groupes politiques du Parlement ont la responsabilité de participer au débat, intitulé La nécessité de garantir le pluralisme démocratique et de renforcer l’intégrité, la transparence, et les politiques de lutte contre la corruption au sein de l’UE, afin d’envoyer un message clair à nos concitoyens en déclarant que le Parlement s’engage à suivre les normes démocratiques et d’éthique les plus strictes.
Juan Fernando López Aguilar, rapporteur fictif du groupe S&D pour l’Organe d’éthique au sein de la commission AFCO, a déclaré :
« C’est la crédibilité publique des institutions de l’UE qui se joue. Voilà plus d’un an que le Parlement a donné son aval à la mise en place de l’Organe d’éthique. Et pourtant, le travail destiné à le mettre en œuvre est au point mort.
« Le Parlement devra faire passer lors du débat en séance plénière le message clair selon lequel il a un plan pour préserver la confiance dans nos institutions politiques. Nos concitoyens méritent mieux que des jérémiades.
« L’Organe d’éthique constitue un important pas en avant et une nette amélioration par rapport au statu quo. Nous travaillons de manière constructive pour le mettre en place. Nous espérons que tous les autres Groupes politiques reconnaîtront la gravité de la situation et feront preuve du même niveau de détermination à respecter des normes démocratiques et d’éthique élevées au sein de l’UE. La confiance dans la démocratie européenne est trop importante pour que l’on joue avec. »
L’Organe d’éthique de l’UE mettra en place un cadre de coopération unique en ce qui concerne les normes d’éthique pour l’ensemble des institutions de l’UE. Le Parlement européen a donné son aval à la création du nouvel Organe d’éthique de l’UE au mois d’avril 2024, à la suite d’une force poussée progressiste. Par la suite, les institutions de l’UE et les organes consultatifs, et notamment le Parlement et la Commission, ont validé et signé l’accord de création de l’Organe d’éthique.
Les Socialistes et Démocrates sont déterminés à éradiquer la corruption au sein des institutions européennes. Le Groupe S&D a d’ores et déjà présenté des propositions de réformes, rassemblées dans un plan en 15 points pour que le Parlement européen soit à l’épreuve de la corruption.
