Après des jours de négociations très dures, le Groupe S&D a enfin abouti à un tournant. En effet, Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, sera aussi responsable du développement durable.

Le président du Groupe S&D, Gianni Pittella, a salué ce résultat en ces termes :

« Nous avons abouti à un tournant pour la nouvelle Commission et pour l’Europe, tant sur le plan politique qu’économique. En effet, après de dures négociations, M. Juncker a accepté notre ferme demande d’ajouter la responsabilité du développement durable à l'escarcelle du premier vice-président de la Commission, Frans Timmermans. Celui-ci aura donc la responsabilité de coordonner tous les portefeuilles susceptibles de contribuer au développement durable, y compris l’action climatique et l’énergie. Il s’agit de bien plus qu’un simple engagement ou une aspiration stratégique des Socialistes & Démocrates. »

« Aujourd’hui, les S&D ont réussi à assurer une percée victorieuse par rapport à la nouvelle Commission. Nous avons fait en sorte que l’Europe s’appuie sur une conception innovante du développement social et économique. Nous avons enfin obtenu la coordination de l’ensemble des politiques liées au développement durable et, qui plus est, aux prochains programmes d’investissement. Il s’agit des deux priorités qui posent les plus grands défis à la prochaine Commission, qui modifient le cap suivi par l’Europe, pour enfin doper la croissance, encourager le développement et créer de nouveaux emplois. Ce qui a toujours constitué notre but majeur. »

« En obtenant, en plus de ceci, la révision du portefeuille de Navracsics, un rôle majeur pour Moscovici, une nouvelle répartition des compétences en matière de médicaments et de dispositifs médicaux entre les directions Santé et Consommateurs (DG SANCO) et Entreprise (entreprises et industrie), nous pouvons affirmer que nous avons contribué à la constitution d’une nouvelle Commission, beaucoup plus proche de nos valeurs. Et la bataille n’est pas terminée. »

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