Ce 4 février, la Commission adoptait son plan européen de lutte contre le cancer. Dans la foulée, le Groupe des Socialistes & Démocrates exprimait son soutien à cette avancée. Il appelle au renforcement de la coordination et au partage de la recherche entre États membres. Il faut faire en sorte que tous les citoyens de l’UE disposent de traitements et de soins efficaces et de grande qualité.

Alessandra Moretti, eurodéputée et coordinatrice S&D en sous-commission pour la lutte contre le cancer, a déclaré ceci :

« Nous autres progressistes étions parmi les premiers à demander la création d’une Union européenne de la Santé. Nous sommes donc heureux de constater que la Commission souhaite faire de son plan de lutte contre le cancer une des grandes armes de la bataille contre une des principales causes de mortalité au sein de l’Union européenne. Et nous sommes heureux qu’à cet effet, elle mette en place une nouvelle approche coordonnée et plus efficace. »

« La pandémie de COVID-19 a détourné les projecteurs de la lutte globale contre le cancer. Dans ces conditions, nous saluons les propositions avancées par le plan, et qui visent à mettre en carte les inégalités, à créer un réseau européen de centres d’oncologie nationaux ainsi qu’un système de dépistage du cancer. Ces initiatives très importantes sont destinées à créer un aperçu des inégalités existantes, afin d’accroître l’accès aux traitements et aux soins pour tous les patients de l’UE. »

« Cependant, nous devons faire preuve de plus d’ambition. Il s’agit, notamment, de la mise en œuvre complète de la directive relative aux soins de santé transfrontaliers et de la définition de normes de qualité minimums pour les soins de santé, afin de garantir l’égalité des droits dans tous les États membres. »

« Mais l’Union doit se montrer encore bien plus ambitieuse. Dans le cadre de la commission spéciale de lutte contre le cancer, le Groupe S&D s’engagera pour assurer à l’ensemble des citoyens de l’UE l’égalité d’accès au dépistage, aux plans de prévention, au diagnostic précoce, et aux traitements de grande qualité. À cet effet, les S&D se battront pour améliorer la coordination, dans ces domaines, entre institutions et États membres de l’UE. Il faudra poursuivre le renforcement du lien entre santé et recherche, afin d’améliorer l’efficacité et la qualité des traitements. Cela pourra se faire dans le cadre d’Horizon Europe et du centre de connaissances sur le cancer, à créer prochainement. Nos efforts conjoints doivent aboutir à assurer un accès équitable à des soins, des traitements et une prévention de qualité contre le cancer, tant au sein de chaque État membre qu’entre ceux-ci. »

Jytte Guteland, eurodéputée et coordinatrice S&D en commission Environnement, a ajouté ce qui suit :

« Le plan européen de lutte contre le cancer, la stratégie pharmaceutique et le train de mesures global pour la santé, constituent des étapes importantes sur la voie de la mise en place d’une Union européenne de la Santé forte et inclusive. Il faut aborder ces questions de manière holistique, et y apporter des solutions. »

« En effet, près de 40 % des cancers peuvent être prévenus. Il est donc crucial de s’attaquer aux causes. En conséquence, nous saluons les actions du plan qui ciblent les facteurs de risque liés au mode de vie, comme le tabac, l’alimentation malsaine et l’alcool. Il faut des actions concrètes pour mieux prévenir ces risques liés au mode de vie. Dans cet esprit, nous saluons le fait que la proposition de la Commission prévoie l’indication obligatoire, sur les étiquettes, des ingrédients et de la valeur calorique des boissons alcoolisées. Les consommateurs ont le droit de savoir ! »

« De plus, il faut aussi se pencher sur les facteurs environnementaux comme l’exposition aux produits chimiques dangereux, particulièrement les perturbateurs endocriniens. Et il faut veiller à aligner ces actions sur les objectifs du Green Deal européen. »

Eurodéputés impliqués
Contact(s) presse S&D