Les réseaux transeuropéens de transport peuvent réduire les inégalités croissantes entre régions de l’UE dans les domaines du transport, de l’énergie et des télécommunications. Ils contribuent également à poser les fondements d’une société socialement et écologiquement durable. Voilà pourquoi les Socialistes & Démocrates saluaient, ce 17 avril, l’adoption de l’accord réalisé par le Conseil et le Parlement au sujet du Mécanisme pour l'interconnexion en Europe (MIE), valable pour le prochain cadre financier pluriannuel septennal de 2021-2027.

Le MIE est un instrument financier crucial de promotion de l’investissement ciblé infrastructures au niveau européen. Lors des négociations avec le Conseil, les S&D se sont battus pour que les investissements dans le cadre du MIE compensent les chaînons manquants des grandes artères de transport, énergétiques et numériques, afin que leur valeur ajoutée réelle dans la transition vers une économie décarbonée bénéficie à tous. Qu’il s’agisse de pauvreté, d’inégalités, de climat, de dégradation environnementale, de transition juste, de prospérité ou de paix et de justice – tous les défis européens sont liés. En conséquence, toutes les politiques européennes destinées à les relever devraient l’être aussi. 

Inés Ayala, eurodéputée et porteparole S&D pour le transport dans le cadre du CEF, a ajouté ce qui suit :

« Le Mécanisme pour l'interconnexion en Europe écologise la mobilité et rend celle-ci plus facile, plus sûre et plus accessible à tous les utilisateurs. Nous voulons aussi la rendre plus conviviale et innovante, en favorisant les modes de transport durables comme le rail, les voies navigables intérieures et les ‘autoroutes de la mer’. »

« Nous avons demandé de plus cibler le financement sur des domaines prioritaires : des corridors et projets qui présentent une vraie valeur ajoutée européenne pour les citoyens ; la durabilité du fret, par comblement des chaînons manquants et projets transfrontaliers au sein de l’UE ainsi qu’avec des pays tiers. »

« Notre but est de renforcer la cohésion socio-économique et territoriale, ainsi que la viabilité de la connectivité, tout en garantissant la durabilité environnementale. Les projets relatifs aux modes de transport durables (interopérabilité du rail, les voies navigables intérieures) seront cofinancés à 50 %, de même que les projets transfrontaliers. Quant aux régions ultrapériphériques, qui nécessitent un soutien européen spécifique pour combler l’écart géographique, leurs projets seront cofinancés à 70 %. »

Eurodéputés impliqués
Cheffe de délégation
Membre
Finlande