Ce 17 juin, Iratxe García, présidente des Socialistes & Démocrates au Parlement européen, saluait la communication présentée le jour précédent par la Commission européenne sur les premières leçons tirées de la pandémie de COVID-19. Le Groupe S&D soutient les propositions clés avancées dans ce document. Il s’agit, entre autres, de l’adoption d’ici la fin de l’année d’une législation relative à l’Union de la Santé ; de l’amélioration du système d’alerte rapide ; et de la mise en place d’une capacité de production permanente de 300 millions de vaccins dans les six mois suivant l’apparition de toute nouvelle urgence sanitaire.

Cependant, la présidente du Groupe S&D a insisté sur la nécessité d’analyser plus en profondeur les derniers 18 mois. Elle a demandé la création d’une commission spéciale du Parlement européen à cet effet.

Iratxe García, présidente du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« Le document élaboré par la Commission met en lumière des failles que nous autres Socialistes & Démocrates pointons depuis longtemps : la nécessité d’investir plus et de manière continue dans les systèmes de santé, et la nécessité d’augmenter le nombre de partenariats public-privé afin de renforcer les chaînes logistiques des secteurs critiques comme les équipements médicaux et les médicaments. »

« Il apparaît clairement que l’UE néglige depuis trop longtemps les politiques publiques, dans son obsession de l’austérité et des politiques néolibérales. Je suis heureuse que les temps ont changé et qu’à présent, nous soyons tous conscients des conséquences du laissez-faire. Le moment est venu d’investir dans ce qui nous appartient à tous. Seules les politiques publiques peuvent garantir une préparation suffisante de nos sociétés en cas de crise. »

« Cependant, la crise du COVID-19 n’était pas uniquement sanitaire, elle était tout autant sociale et économique. Cette crise a durement touché les personnes. De plus, nous savons que le changement climatique et la perte de biodiversité auraient facilité l’émergence et la diffusion du virus. En conséquence, il faut élargir la réflexion au-delà des aspects sanitaires de la crise, et lancer un analyse plus générale et transversale de celle-ci. Cette tâche doit être dévolue à une commission spéciale du Parlement européen. Celle-ci devra aborder la crise sous tous les angles, qu’il s’agisse de la santé, du social, de l’économie, de l’éducation, de la culture ou du tourisme. Elle devra étudier les effets de la pandémie sur nos libertés civiles et notre démocratie, sans oublier ses dimensions mondiales. Cette commission spéciale devrait présenter ses premières conclusions d’ici un an. »

Eurodéputés impliqués
Présidente
Espagne