Organisée conjointement par l’Union européenne et le gouvernement espagnol, soutenue par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), une conférence internationale des donateurs pour le Venezuela a lieu ce 26 mai. Il s’agit de marquer la solidarité avec les réfugiés et migrants vénézuéliens. En prévision de cet événement, les eurodéputés S&D membres d’Eurolat réitéraient leur appel en faveur d’une solution démocratique, pacifique et négociée à la crise vénézuélienne, ainsi qu’à la fin des sanctions pour raisons humanitaires.

Javi López, eurodéputé S&D et coprésident d’EUROLAT, a déclaré ceci :

« Le COVID-19 a touché le Venezuela, alors que ce pays était déjà affecté par une dramatique crise humanitaire, accompagnée d’une grave pénurie de médicaments et de ressources sanitaires. Cette situation a forcé des millions de personnes à fuir vers les pays voisins, qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour les aider. Or, cette crise humanitaire est le triste résultat d’une crise politique, qui doit être résolue pacifiquement et démocratiquement. »

« Dans cette optique, nous réitérons notre demande en faveur d’une suspension temporaire des mesures restrictives et des sanctions. Nous plaidons pour une restructuration de la dette et pour une annulation de la dette des pays les plus vulnérables. Nous devons faire en sorte que ces pays soient en mesure de concentrer tous leurs efforts sur la lutte contre la pandémie. En ces temps de remise en question croissante du système multilatéral, nous devons réaffirmer que le dialogue, les forums internationaux et les institutions communes constituent les instruments les plus susceptibles d’apporter des solutions efficaces aux défis complexes, comme la pandémie de COVID-19. »

Maria Marques, eurodéputée S&D et porteparole d’EUROLAT, a ajouté ce qui suit :

« La conférence internationale des donateurs peut apporter au Venezuela la planche de salut dont ce pays a un besoin urgent, étant donné l’état critique de son économie, même avant le COVID-19. En temps de pandémie, les sanctions ne doivent pas faire obstacle aux efforts médicaux et autres, destinés à sauver des vies, dans n’importe quelle partie du monde. Confrontés à la situation terrible de certains pays, nous demandons la fin de toutes les sanctions aux effets négatifs pour les populations – dont celle du Venezuela. Nous reprenons à notre compte le plaidoyer dans ce sens du secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Les promesses de fonds faites aujourd’hui doivent être tenues, et cet argent doit bénéficier pleinement à la population du Venezuela. »

Eurodéputés impliqués
Cheffe de délégation
Membre
Portugal
Membre
Espagne
Contact(s) presse S&D