Ce 3 juin débutait la deuxième phase de la consultation lancée par la Commission européenne au sujet des salaires minimums. Dans cette perspective, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen réitéraient leur appel en faveur d’un salaire minimum décent pour tous, qui bénéficierait en premier lieu aux travailleurs essentiels et de première ligne de la lutte contre le COVID-19.

Agnes Jongerius, eurodéputée et porteparole S&D pour l’emploi, a déclaré ceci :

« Dans toute l’Europe, des millions de travailleurs ont assuré le fonctionnement quotidien de nos sociétés durant la pandémie de COVID-19, au péril de leur santé et de leur vie. Or, leur travail est aussi essentiel que sous-payé : c’est un des grands points communs de la situation de ces héros qui ont continué à travailler dans des conditions précaires. Le personnel infirmier qui s’occupait des malades, les travailleurs agricoles, les chauffeurs de camions et les magasiniers qui assuraient notre approvisionnement alimentaire, les gardes d’enfants, les travailleurs de la collecte d’ordures, les livreurs, le personnel de nettoyage : tous méritent notre reconnaissance sous forme d’un salaire minimum décent. »

« La crise du COVID-19 a une fois de plus mis en lumière la dépendance de notre société à certaines professions et secteurs. Or, les gestes d’appréciation et les paroles de remerciement n’ont pas manqué ces dernières semaines. À présent, il est toutefois temps de passer des applaudissements aux salaires décents. Dans cet esprit, nous saluons la poursuite du travail de la Commission sur l’instauration de salaires minimums décents et nous attendons une proposition ambitieuse en la matière. »

« Car les héros du COVID-19 méritent un cadre européen des salaires minimums. Il s’agit d’instaurer ceux-ci par voie légale ou par la négociation collective, en fonction des particularités nationales. »

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