Ce 9 novembre, les Socialistes & Démocrates des commissions Budget et Affaires économiques présidaient à la réalisation d’un accord sur l’avenir de la Facilité pour la reprise et la résilience (RRF).

Il s’agit d’un fonds destiné à aider les États membres à rebondir après la crise du COVID-19. Il s’appuie sur la création d’une dette européenne commune. Celle-ci sera répartie entre les pays sous forme de subventions et de prêts, et en fonction des besoins de chacun, déterminés dans le cadre des plans nationaux de reprise et de résilience.

Eider Gardiazabal, eurodéputée et porteparole S&D pour le budget, rapporteuse pour ce dossier, a déclaré ceci :

« Le plan de relance doit être plus vert, plus social et plus détaillé que celui préparé par le Conseil, et il doit être conditionné au respect de l’État de droit. Il doit être plus écologique, car nous instaurons un objectif de 40 % d’investissements consacrés au changement climatique. Plus social, parce qu’il doit permettre le financement du socle européen des droits sociaux, et parce qu’il vise à la parité hommes-femmes. »

« De plus, il est plus flexible par rapport au Semestre européen, dont il supprime l’article 9 qui prévoyait des sanctions pour les États membres non-respectueux du Pacte de stabilité et de croissance. »

« Nous sommes prêts à négocier jour et nuit avec le Conseil, pour permettre à cette Facilité d'entrer en vigueur au 1er janvier 2021. »

Costas Mavrides, eurodéputé et négociateur S&D pour ce dossier, a ajouté ce qui suit :

« Le RRF constitue la riposte la plus importante jamais lancée à une crise par l’Europe. C’est aussi le principal outil financier de l’instrument Next Generation EU de 750 milliards d’euros, destinés à la relance. Notre Groupe s’est battu pour permettre aux États membres d’utiliser immédiatement et efficacement cet argent, afin de faire face aux effets économiques et sociaux de la pandémie de COVID-19. Cela doit se faire conformément à l’agenda social et environnemental de l’UE. Il s’agit de rendre les économies européennes plus résilientes et capables de faire face aux chocs de manière équitable, durable et inclusive, en favorisant le bien-être pour tous. »

« Nous sommes au beau milieu de la deuxième vague de cette pandémie, qui a des d’énormes conséquences sociales et économiques pour les États membres. Nous avons entendu très souvent que les temps sans précédent nécessitaient des mesures sans précédent. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut encore passer aux actes : c’est le but de cette Facilité. »

« À présent, nous sommes prêts à négocier avec le Conseil et la Commission, afin de réaliser rapidement un accord substantiel et ambitieux, respectueux des valeurs de l’UE et qui ne laisse personne sur la touche. »

Eurodéputés impliqués
Coordinatrice
Espagne
Chef de délégation
Membre
Chypre
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