Ce 24 novembre, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen saluaient la présentation, par la commissaire S&D Ylva Johansson, du plan d'action en faveur de l'intégration et de l'inclusion pour la période 2021-2027. En effet, ce texte favorise l’égalité des chances pour les migrants dans les domaines de l’instruction, de l’emploi, de la santé et du logement.

Le Groupe S&D appelle les États membres à collaborer avec l’ensemble des parties prenantes pour réaliser ce plan. Dans cette perspective, ils doivent faire un usage plein et effectif des fonds de l’UE.

Kati Piri, viceprésidente S&D responsable des migrations, a déclaré ceci :

« Ce plan d'action de l’UE pour 2021-2027 constitue un effort bienvenu de la part de la Commission pour promouvoir sur le long terme l’inclusion et l’intégration des migrants, et pour s’attaquer aux discriminations au sein de l’UE. Le plan d’action est prévu pour la même période que le budget à long terme de l’UE. Cela constitue un signal fort concernant le rôle important dévolu aux fonds de l’UE. En effet, les États membres et les autorités locales et régionales peuvent s’appuyer sur une série de programmes de l’UE pour favoriser l’inclusion et l’intégration : Fonds ‘Asile, migration et intégration’, Fonds social européen +, Fonds pour le développement régional et InvestEU. »

« Les autorités locales et régionales, ainsi que les ONG et les organisations dédiées aux migrations constituent les principaux point de contact des migrants. Les États membres doivent donc collaborer étroitement avec celles-ci afin de traduire le plan en actions concrètes, et afin d’utiliser les fonds disponibles pour faire de l'inclusion une réalité. »

Birgit Sippel, eurodéputée et porteparole S&D pour les migrations, a ajouté ce qui suit :

« Nous saluons le plan de la Commission pour l'inclusion et l’intégration au sein de l’UE. En effet, l'inclusion et l’intégration bénéficient à la société dans son ensemble, particulièrement lorsque cela se traduit en égalité des chances sur les plans de l’instruction, de l’emploi, de la santé et du logement. Qu’il s’agisse de petite enfance ou d’enseignement supérieur, l’UE doit intervenir partout où existent des écarts de niveau d’instruction. Voilà pourquoi nous attendons des propositions de la Commission relatives à l’instruction la réduction drastique des taux élevés de sous-performance et de décrochage scolaire dans les communautés de migrants. Cela est souvent corrélé à l’exclusion sociale et la pauvreté. »

« Par ailleurs, l’Union doit depuis trop longtemps prendre des mesures effectives de reconnaissance des qualifications de ressortissants de pays tiers. Il s’agit de s’attaquer à un problème ancien, qui oblige souvent les migrants à occuper des fonctions pour lesquelles ils sont surqualifiés. Nous surveillerons les États membres de près pour faire en sorte que ces propositions d’action aboutissent à des résultats positifs en matière d'inclusion et d’intégration. »

Eurodéputés impliqués
Coordinatrice
Allemagne
Contact(s) presse S&D