Les ministres de l’Eurogroupe se réunissaient ce 16 mars, et un Conseil européen extraordinaire est prévu ce 17 mars.

Dans ce contexte, Iratxe García, présidente des Socialistes & Démocrates au Parlement européen, a déclaré ceci :

« L’UE peut et doit répondre plus résolument et en commun aux aspects sanitaires et socioéconomiques de la crise du COVID-19. Or, les dirigeants semblent trop timides pour lancer des actions hardies, et ils retardent les décisions importantes. J’espère qu’aujourd’hui les dirigeants nationaux feront preuve de plus de courage. Si certains pays ont mis plus longtemps que d’autres à comprendre l’ampleur de la crise, je pense que le moment est venu d’agir résolument. »

« Il est rassurant d’entendre les ministres de l’économie affirmer qu’ils feront tout ce qu’il faut pour combattre cette crise, y compris l’utilisation immédiate du Mécanisme européen de stabilité. Il faut agir maintenant. Dans cette optique, nous demandons un plan de relance économique, fondé sur une stratégie consolidée et cohérente de mobilisation rapide de tous les instruments européens. Il s’agit de soutenir les gens, les PME, les commerces et entreprises. Il faut puiser ces instruments dans les panoplies de la Banque centrale européenne, de la Banque européenne d'investissement, du Mécanisme européen de stabilité et de Union bancaire. »

« En ce qui concerne Schengen, nous comprenons que les circonstances extraordinaires actuelles rendent nécessaires les contrôles frontaliers pour protéger la santé publique. Cependant, ces mesures doivent être temporaires et réévaluées régulièrement. Il faut protéger Schengen, il faut coordonner les mesures à venir, et celles-ci ne doivent pas devenir la nouvelle norme. »

« Ce n’est qu’ensemble que nous protégerons au mieux nos citoyens. Aucun État membre n’est capable de faire face tout seul, car le bon fonctionnement du marché unique est essentiel pour assurer la production et les livraisons des denrées alimentaires, des médicaments et d’autres fournitures. Par ailleurs, nous devons veiller à ce que les gens puissent rentrer chez eux, même malades, ou qu’ils puissent se déplacer pour s’occuper de proches tombés malades. Et nous devons faire en sorte que les Européens échoués dans des pays tiers puissent rentrer chez eux. »

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