Ce 8 décembre, la commission Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures du Parlement européen a voté en faveur d’un rapport qui demande d’augmenter les ressources humaines et financières du Bureau européen d'appui en matière d'asile (BEA).
 
Péter Niedermüller, eurodéputé et rapporteur du Groupe S&D pour ce rapport, a déclaré ce qui suit :
 
« En raison de la crise des réfugiés, un nombre croissant de tâches a été attribué aux organes de l’UE chargés de la mise en œuvre de la politique d'asile de celle-ci. La majeure partie de ces responsabilités incombent au Bureau européen d'appui en matière d'asile (BEA). Or, si nous voulons nous attaquer sérieusement à la situation actuelle, nous devons donner au BEA les moyens d'assurer ses nouvelles responsabilités. Dans cet esprit, le Parlement a soutenu aujourd'hui notre demande d'augmenter de 500 personnes les effectifs du BEA à l’horizon 2020, parallèlement à une hausse budgétaire de 114 millions d’euros. »
 
« Cette hausse budgétaire devrait aller de pair avec une extension du rôle du Bureau, afin d’assurer l’application efficace et uniforme du droit d’asile européen dans l’ensemble des États membres. Le BEA doit également élargir son engagement opérationnel, en apportant un soutien technique aux États membres dans la gestion des systèmes de droit d'asile et de réception. Par ailleurs, nous souhaitons clarifier le mécanisme de surveillance. Il s’agit de permettre à la Commission européenne de déclencher promptement et effectivement des mesures correctrices au cas où un État membre ne respecterait pas les règles du Bureau et mettrait en danger le fonctionnement du régime d'asile européen commun. »
 
« Le Parlement européen a fait son boulot, à présent il appartient au Conseil européen d'agir avec le même sens de l’urgence et de faire en sorte que le BEA dispose des ressources et des mandats nécessaires à l’accomplissement de ses tâches. »