Conduite par le président du Groupe Gianni Pittella, une délégation S&D visitera Addis-Abeba (Éthiopie) du 30 mars au 1er avril. Elle y rencontrera les dirigeants du pays ainsi que de l’Union africaine pour discuter des relations UE-Afrique qui deviennent de plus en plus importants. M. Pittella sera accompagné par le porteparole S&D pour le développement, Norbert Neuser, et par la viceprésidente de l’Assemblée parlementaire conjointe UE-ACP, Cécile Kyenge.

En prévision de la visite, Gianni Pittella, président du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« L’Afrique n’est pas juste un voisin européen, elle doit rapidement devenir un de nos principaux partenaires de coopération sur les plans économique, culturel, sécuritaire et de développement. Nous devons abandonner notre approche eurocentrée traditionnelle et nous rendre compte que la crise migratoire actuelle est mondiale et non juste européenne. Or, ce phénomène affecte avant tout l’Afrique, dont des millions d’habitants fuient les conflits, la pauvreté et les inégalités croissantes, le changement climatique et les catastrophes naturelles, les violations des droits de l'homme et les systèmes démocratiques déficients. »

« Si nous voulons réellement résoudre la crise migratoire dans la durée et relever les défis mondiaux communs, nous devons nous attaquer aux racines des problèmes en accroissant de manière spectaculaire la coopération politique avec les pays africains et l’Union africaine. Cet objectif est très important pour le Groupe S&D et l’Afrique reste notre grande priorité. »

« Dans cet esprit, Cécile Kyenge, viceprésidente de l’Assemblée parlementaire conjointe UE-ACP, Norbert Neuser, coordinateur S&D à la commission DEVE et moi-même nous rendons en mission en Éthiopie afin d’y rencontrer les représentants de l’Union africaine ainsi que le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn. Nous visiterons aussi le centre pour enfants rapatriés géré par l’UNICEF à Addis-Abeba. »

« Le Groupe S&D est résolu à œuvrer avec les autorités nationales éthiopiennes, l’Union africaine et l’ONU en faveur de la paix et de la sécurité. Il s’agit de créer de nouvelles opportunités, de faire en sorte que l’Afrique devienne plus clémente à vivre pour ses populations et plus attractive pour les entreprises. En effet, les défis européens et africains sont parallèles. Plus nous autres Européens contribuerons à la stabilisation et au développement des pays africains, plus vite nous répondrons aux défis qui se posent chez nous. »