L’échange d’informations sur les infractions, à l’échelle de l’UE, améliorera la sécurité routière dans toute l’Europe
En effet, pour la première fois les 28 États membres de l’UE pourront bientôt échanger des informations sur les auteurs d’infractions routières et leur envoyer des amendes à domicile, même si celui-ci se situe dans un autre pays.
 
Suite à un vote du Parlement européen, ce 11 février, les polices nationales pourront retracer les chauffeurs et leur envoyer des amendes pour les infractions commises, comme le fait de brûler un feu rouge, de ne pas avoir mis de ceinture de sécurité, l’excès de vitesse, la conduite sous l’emprise d’alcool ou de drogues et l'utilisation d'un téléphone portable pendant la conduite.
 
La police pourra retrouver les données personnelles du chauffeur à l’aide de la plaque d’immatriculation du véhicule, et elle pourra partager l’information avec ses homologues du pays de l’auteur de l‘infraction. Ces dispositions comblent une lacune. En effet, elles permettent aux autorités responsables du trafic et de la sécurité routière de chaque État membre de demander des comptes aux chauffeurs qui constituent un danger pour la sécurité routière, et de leur notifier les infractions commises dans la langue du pays où ils résident.

Inés Ayala Sender, eurodéputée S&D et auteure du rapport parlementaire en la matière, a déclaré ce qui suit :
 
« Il s’agit d’atteindre le nouvel objectif de l’UE qui vise à réduire de moitié les tués sur la route à l’horizon 2020. Cette directive apporte des mesures nouvelles et efficaces en matière de sécurité routière, pour faire en sorte que les auteurs d’infractions répondent de leurs actes. »
 
« Étant donné les progrès technologiques accomplis dans la détection de certaines infractions, comme la conduite sous l’emprise de drogues, nous avons convenu d’ajouter quatre domaines au champ d'application de la directive. Il s’agit de domaines dans lesquelles les technologies ont atteint une maturité suffisante et qui constituent une menace grave pour la sécurité des chauffeurs et des autres usagers de la route : conduite sous l’emprise de drogues ; conduite d’une moto sans casque ; utilisation d’un téléphone portable pendant la conduite et conduite dans une voie interdite. »
 
« Les associations de victimes d'accidents routiers, les autorités routières, les procureurs chargés de poursuivre les infractions routières et les associations pour la sécurité routière auraient été très déçus si le législateur avait laissé expirer, en mai prochain, la loi existante, sans mettre en place une législation nouvelle et améliorée. De plus, celle-ci remplit la priorité politique de notre Groupe en la matière : garantir aux citoyens de l’UE le meilleur niveau possible de sécurité routière, assurer l’égalité de traitement des chauffeurs, indépendamment de leur pays de résidence. »

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