Les eurodéputés S&D ont salué, ce 16 juin, l’accord donné par l’Eurogroupe au déblocage d'un prêt de 8,5 milliards d’euros pour la Grèce. Cette décision évite une nouvelle crise et constitue un pas vers une relance économique durable du pays.
Le président du Groupe S&D Gianni Pittella a déclaré ceci :
« L’accord réalisé hier contribuera à mettre fin à l’inutile saga grecque. Une saga qui a déjà beaucoup trop duré et qui prend la population grecque en otage. De plus, l’accord admet la possibilité pour la Grèce de prendre des mesures favorables à la croissance. C’est exactement la voie qu’il faut emprunter. »
« Par ailleurs, toutes les conditions sont actuellement réunies pour permettre à la Grèce d’accéder au programme d’assouplissement quantitatif de la BCE. Et notre Groupe attend également que la Grèce bénéficie au cours des prochains moins d’un allègement substantiel et détaillé de la dette. Toutefois, nous restons vigilants. En effet, les calculs de politiciens faucons et bornés ont déjà trop fait souffrir la population grecque. »
Udo Bullmann, eurodéputé et viceprésident du Groupe S&D responsable de la politique économique et sociale, a ajouté ce qui suit :
« Le moment de l’autosatisfaction est loin d’être venu. En effet, si un accord général a été conclu sur des mesures d’allègement de la dette, il reste encore beaucoup à négocier pour traduire cet accord dans les faits. »
« Or, au cours des derniers mois les autorités grecques ont fait des efforts louables pour tenir leurs engagements. À présent, il appartient aux gouvernements de la zone euro et au Fonds monétaire international (FMI) d’œuvrer constructivement à la définition de mesures de soutien significatives. »
« Il est en effet dans l’intérêt de l’ensemble des parties concernées d’obtenir aussi vite que possible des résultats concrets, et de mettre fin au funambulisme à courte vue qu’on nous a servi à satiété au cours des derniers mois. »
