Ce 17 mai, les S&D saluaient l’adoption du troisième ensemble de mesures qui doit assurer à l’Europe un système de transport plus propre et plus sûr. Il s’agit de la section finale du train de mesures Mobilité. Conjointement avec les législations relatives à l’économie circulaire, à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables, ce train de mesures pose les fondements d’un modèle économique durable et plus sain.

Les S&D saluent en particulier l’instauration d’objectifs CO2 pour les poids-lourds, qui est une première en la matière, ainsi que le plan d'action relatif aux batteries, fondé sur l’utilisation éthique des ressources, conformément à la logique de réemploi et de recyclage inhérent à l’économie circulaire.

 

Kathleen Van Brempt, eurodéputée et viceprésidente S&D chargée de la durabilité, a déclaré ceci :

« Il est urgent de décarboner nos transports. En effet, le modèle actuel gaspille des ressources et est hautement polluant. Dans cette optique, les mesures proposées aujourd’hui posent les jalons d’un nouveau modèle. Toutefois, nous devons veiller à la présence d‘incitants financiers et d’investissements, étant donné que cette transition présente un énorme potentiel d'emplois et économique. Mais l’industrie a besoin à la fois d’incitants à l’investissement et d’une réglementation claire sur le long terme. »

« Par ailleurs, nous instaurons enfin des objectifs d’émissions de CO2 pour les poids-lourds – qui auraient d’ailleurs pu être appliqués aux bus. En effet, si les poids-lourds représentent moins de 5 % du trafic routier, ils consomment 25 % du carburant routier et émettent 25 % des émissions routières. Les poids lourds à très haut rendement énergétique permettront d’économiser de l’argent, de doper l’économie et de protéger l’environnement. De même, les bus et cars à très haut rendement énergétique, ainsi que les cars et bus électriques, seraient très rentables sur ces plans. »

« Dans un autre domaine, nous avons tiré les leçons du scandale du Dieselgate, et nous devons agir en conséquence. Il faut donc mettre en œuvre la transition vers la flotte électrique. Les batteries sont la clé de cette évolution. En effet, le stockage d’énergie est un facteur clé de l’utilisation des énergies renouvelables. Dans ce contexte, la Commission a raison de tenir compte de la chaîne de valeur dans son ensemble. Car si nous voulons favoriser l’utilisation des énergies renouvelables, nous devons inévitablement soutenir la recherche, l’innovation et la production dans le domaine des batteries. De même, il faut que l’extraction et l’exploitation des matières premières utilisées pour les batteries lithium-ion soient durables. De plus, l’économie européenne bénéficiera de la mise en place du recyclage et du réemploi. Dans cet ordre d’idées, la mise en œuvre, en Europe, d’une chaîne de valeur concurrentielle et durable pour les batteries est une priorité stratégique. Notre Groupe est la force motrice des efforts déployés dans ce sens au sein du Parlement européen, par le biais d’une initiative transpartisane lancée par l’eurodéputé S&D Pavel Poc. »

 

Ismail Ertug, eurodéputé et porte-parole S&D pour les transports, a déclaré ceci :

« Les propositions relatives à la sécurité des passagers et des usagers de la route contribueront à la réduction des morts et blessés graves par accident routier. En effet, ces textes instaurent l’obligation d’équiper les voitures de systèmes de freinage d’urgence avancés, de systèmes d’aide au maintien de la trajectoire, et d’autres assistants de conduite intelligents comme l’adaptation intelligente de vitesse et la détection de recul. »

« Malheureusement, la plupart des accidents mortels impliquant des bus et poids-lourds ont lieu par écrasement de piétons ou de cyclistes. Dans ces conditions, on peut espérer que les nouveaux systèmes obligatoires de détection de présence d’usagers de la route à côté des véhicules, alliés aux spécifications conçues pour améliorer la visibilité des conducteurs, contribueront à sauver des vies. »

« Par ailleurs, les véhicules autonomes ne sont plus une vision futuriste. En effet, les premiers modèles ont pris la route et ils pourraient faire partie du paysage routier dès 2030. Sur ce point, nous saluons vivement la stratégie de la Commission, qui facilite la création d'un marché de masse pour cette technologie. Car les voitures autonomes peuvent contribuer à la réduction de la pollution et du trafic routier, ainsi qu’au renforcement de la sécurité routière. »

Eurodéputés impliqués
Cheffe de délégation
Membre
Belgique