Dans le cadre du 4e sommet du Partenariat oriental, qui a lieu ces 21 et 22 mai à Riga, les membres du Groupe S&D ont souligné l’importance d’un resserrement des liens avec les pays de ce partenariat. Ce resserrement doit s’opérer à partir de valeurs partagées, de l’attachement aux principes de la démocratie, de l’État de droit, et du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Conscients des progrès réalisés, qu’ils saluent, les S&D soulignent par ailleurs la nécessité de faire preuve de plus d’ambition et de créativité dans la définition des priorités immédiates et de la feuille de route du partenariat.

Knut Fleckenstein, eurodéputé et vice-président S&D responsable des affaires étrangères, a déclaré ce qui suit :

« Dans un contexte de crises multiples et de défis sécuritaires croissants, auxquels est confronté le voisinage de l’UE, le sommet de Riga doit souligner la nécessité d’approfondir la collaboration, la solidarité et l’efficacité. »

« L’UE doit mieux répondre aux différentes aspirations des partenaires. La Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine, pays qui ont signé et provisoirement mis en œuvre des accords d’association ou des ALE approfondis et complets avec l’UE, doivent être plus soutenus dans leurs efforts d'appliquer les réformes socio-économiques concernées, au profit de leurs citoyens. »

« Il faut développer de nouvelles formes de collaboration avec les autres partenaires, qui ne sont pas encore prêts à faire ce grand pas. Nous sommes fermement convaincus que cette coopération peut être approfondie dans tous les domaines d’intérêt commun, dans le cadre du Partenariat oriental. Toutefois, les relations contractuelles doivent refléter nos valeurs communes. »

« Le Partenariat oriental est une politique de coopération et de bonnes relations de voisinage. Nous soulignons notre conviction qu'il ne faut pas considérer le rapprochement avec l'UE comme un obstacle au maintien de bonnes relations entre nos partenaires orientaux et leurs autres voisins. »

Victor Boştinaru, eurodéputé et vice-président S&D chargé des affaires étrangères, a ajouté ceci :

« L’Europe ne peut pas se permettre de réduire ses ambitions en matière de voisinage oriental. »

« En effet, l’approfondissement de la coopération entre l’UE et les pays du Partenariat oriental est capital pour assurer la stabilité et la prospérité du continent européen. »

« Dans cette optique, le sommet de Riga doit reconnaître les progrès déjà réalisés et proposer des incitants concrets aux pionniers du partenariat. Nous soutenons le processus de libéralisation du régime des visas pour l’Ukraine et la Géorgie, et nous appelons à reconnaître clairement les efforts de réforme entrepris par ces pays. L’UE doit lancer un message positif, en fixant une date butoir pour l’achèvement des plans d’action relatifs à cette libéralisation du régime des visas. Moyennant la bonne volonté de toutes les parties, nous sommes convaincus que cela est faisable d’ici la fin de l’année. »

« Ce sommet doit être considéré comme une occasion de faire preuve de solidarité envers ces pays, qui restent sous pression par rapport à la manifestation de leurs aspirations européennes. »