Ce 4 octobre, les eurodéputés S&D poussaient le PE à adopter une résolution qui exhorte la Commission européenne et le SEAE à œuvrer de manière constructive, aux Nations Unies, en faveur de la mise en place d’un instrument contraignant en matière de droits de l’homme dans le cadre des entreprises.

Entrée ce mois-ci dans un quatrième cycle de négociations, cette initiative onusienne vise à instaurer un mécanisme de recours pour les victimes de violations des droits de l'homme perpétrées par des multinationales.

 

Linda McAvan, eurodéputée S&D et présidente de la commission Développement du Parlement européen, a déclaré ceci :

« En cette époque où les solutions multilatérales sont plus importantes que jamais, il est capital de conférer à la Commission européenne et au SEAE un mandat qui leur permette de s’impliquer pleinement dans les négociations à l’ONU. En effet, on a pu constater à de multiples reprises que l’approche volontariste de la diligence appropriée et de la responsabilité sociale des entreprises était tout simplement insuffisante. Car les violations des droits de l'homme par les multinationales se produisent partout dans le monde. Dans ces conditions, l’Union européenne doit mettre en pratique ses valeurs et œuvrer constructivement à la mise en place d’un instrument qui demande des comptes à ces entreprises. »

 

Norbert Neuser, eurodéputé et coordinateur S&D pour le développement, a ajouté ce qui suit :

« Les victimes de violations des droits de l'homme par les multinationales sont très souvent des communautés vulnérables des pays en développement, des populations indigènes, des femmes et des enfants. En conséquence, elles doivent souvent surmonter d’énormes obstacles pour introduire des recours et obtenir justice. Si l’UE veut réellement maîtriser la mondialisation et équilibrer les droits des investisseurs par des responsabilités, il est temps qu’elle prenne la tête, à l’ONU, d’un élan mondial en faveur de ces victimes. »

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