Avant la réunion extraordinaire du Conseil Justice et Affaires intérieures ce vendredi, les Socialistes et Démocrates du Parlement ont appelé à un Plan d’action d’activités de recherche et de sauvetage pour les personnes arrivant par la mer et à un nouveau Pacte sur la migration et l’asile intégrant un mécanisme de réinstallation efficace.

Lors d’un débat au Parlement européen, la présidente du Groupe S&D Iratxe García a exhorté les gouvernements de l’UE à faire preuve de solidarité et à respecter leurs obligations internationales de sauvetage en mer des personnes en danger.

Le Groupe S&D a appelé ce débat en session plénière, après la décision du gouvernement italien d’extrême-droite de faire fi de ses devoirs de droit international en interdisant aux bateaux d’organisation non gouvernementales (ONG) qui sauvent des vies de pénétrer dans des ports italiens et en empêchant les demandeurs d’asile de débarquer. Ce portrait injuste d’organismes, qui sauvent des vies, dépeints comme des criminels est un récit préjudiciable colporté par l’extrême-droite.

Iratxe García Pérez, présidente du Groupe S&D, a déclaré :

« Chaque vie compte. Arrêtons de criminaliser les personnes qui sauvent des vies. Arrêtons d’utiliser les migrations à des fins partisanes. Je m’adresse aux Conservateurs et Libéraux du Parlement en vue de trouver une solution fondée sur la solidarité et la responsabilité. Nous avons besoin d’actions menant à des résultats concrets et durables selon la perspective de l’Europe et non une vision nationaliste ou intergouvernementale.

Les vies et la dignité humaines devraient nous guider pour adopter ce nouveau pacte sur la migration et l’asile. C’est l’esprit de la Convention de Genève ainsi que des Traités européens. Nous devons en faire une réalité. Cela ne peut pas être uniquement la responsabilité des pays du Sud. Il s’agit de notre responsabilité commune. »

Eurodéputés impliqués
Présidente
Espagne