Ce 18 avril, le Parlement européen votait la confirmation de l’accord sur un rapport ambitieux concernant l’application de la transparence et de l’obligation de divulgation au sujet des incidences des produits financiers sur la durabilité. Le Groupe S&D avait pris l’initiative de ce dossier et a obtenu l’intégration d’une série de points clés, dont une approche plus transparente des politiques de rémunération. Dans le cadre des nouvelles règles, les banques, les compagnies d’assurance et les fonds de pension devront, pour la première fois, rendre visible la manière dont ils intègrent les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance à leurs processus de décision.

 

Paul Tang, eurodéputé S&D et négociateur en chef du Parlement européen pour les investissements durables et les risques associés à la durabilité, a déclaré ceci :

« Si les investissements dans le charbon, les armes ou les entreprises violatrices des droits de l'homme peuvent séduire par leurs revenus à court terme, à longue échéance ils nuisent toutefois à la société dans son ensemble. Or, le Groupe S&D martèle depuis longtemps que ces conséquences ne peuvent plus être ignorées. En dépit du lobbying de l’industrie, nous avons réussi à imposer cette mesure importante et à faire adopter les exigences de durabilité comme normes pour le secteur financier dans son ensemble. Cependant, il faudra des mesures supplémentaires pour assurer au secteur financier une vaste perspective à long terme et pour le mettre au service des citoyens. »

« Le secteur financier doit dépasser le strict point de vue des bénéfices et tenir compte des conséquences de ses activités pour les citoyens et la planète. En effet, nous voulons mettre les investissements des banques, compagnies d’assurances, gérants de fortune et fonds de pension au service d’une société plus juste et plus durable. Il s’agit d’une partie essentielle des efforts progressistes destinés à accorder finance et programme de développement durable de l’UE. »

 

Pervenche Berès, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour les affaires économiques et monétaires, a ajouté ce qui suit :

« Dès l’entrée en vigueur de ce rapport, chaque acteur du secteur financier, et le consommateur en particulier, pourra accéder à des informations précises sur les incidences de durabilité réelles des produits financiers et des investissements. Il s’agit d’une étape essentielle de la lutte contre l’éco-blanchiment. »

« Par ailleurs, ce rapport est une réalisation des Socialistes & Démocrates. En effet, il consacre le principe que les valeurs et exigences environnementales et sociales vont de pair. Ce principe constitue l’épine dorsale du rapport produit dans le cadre de notre initiative Progressive Society, et nous continuerons à le défendre lors de la prochaine législature. »

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