Ce 6 mai, le Conseil supérieur électoral de Turquie (YSK) ordonnait la tenue d’un nouveau scrutin municipal à Istanbul. Ekrem Imamoglu, candidat du parti d’opposition CHP avait remporté celui du mois de mars. La décision fait suite à une série extraordinaire d’appels introduits par le parti AKP, en contestation du résultat électoral initialement certifié. Les Socialistes & Démocrates condamnent cette décision qu’ils qualifient d’unilatérale et témoignant d’un parti-pris en faveur du parti AKP et du président Erdoğan, incapables d’accepter leur défaite électorale.

 

 

Udo Bullmann, président du Groupe S&D au Parlement européen, a déclaré ceci :

 

« L’effacement par l’YSK de la défaite électorale cuisante subie par le président Erdoğan est une décision totalement politique. Elle favorise clairement l’AKP et constitue une nouvelle manifestation de la régression de la démocratie en Turquie. Nous n’avons vu aucune preuve des prétendues irrégularités. Le seul but semble être de modifier le résultat démocratique des élections de mars, qui ont infligé une défaite humiliante à Erdoğan et son parti. Cette décision aura des conséquences sur les futures relations entre l’UE et la Turquie ainsi que sur le statut de candidat à l’adhésion de ce pays. »

 

« Nous nous joignons à l’appel lancé aux autorités turques par la Haute Représentante Federica Mogherini et le commissaire Johannes Hahn, d’inviter également des observateurs internationaux comme le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe, pour observer les nouvelles élections. »

 

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